L'univers UNICEF France

Le programme École amie
des droits de l’enfant vise à faire de l’école un lieu plus juste, plus inclusif et plus participatif.

Découvrir
Ville amie logo

297 villes et intercommunalités ont intégré le réseau Ville amie des enfants pour le mandat 2020/2026. Rejoignez le grand réseau Ville amie des enfants.

Découvrir
My Unicef logo

Trouvez des informations,
des activités ludiques et éducatives, des ressources pédagogiques ou comment créer un projet solidaire.

Découvrir
Photo d'illustration de la boutique solidaire de l'UNICEF France

Que devient la boutique de l’UNICEF France ?

Notre boutique en ligne solidaire ferme ses portes. Lisez notre FAQ pour en savoir plus.

En savoir plus
Valeria est arrivée en Roumanie le lundi 28 février 2022, en provenance de la région de Khmelnytskyi en Ukraine, pour se mettre à l'abri du conflit sanglant qui a débuté moins d'une semaine auparavant. ©UNICEF/UN0599229/Moldovan

Chaque seconde qui passe, un enfant ukrainien devient un réfugié

Kiev, le 15 mars 2022 – « Depuis le 24 février, des dizaines d’enfants ont été tués en Ukraine. De nombreux autres ont été blessés ET plus de 1,5 million d’enfants ont fui le pays. Depuis le début du conflit, chaque jour en Ukraine, plus de 75 000 enfants sont devenus des réfugiés.  
 

Ce dernier chiffre est particulièrement choquant. Chaque minute, 55 enfants fuient leur pays. Un enfant ukrainien est devenu un réfugié presque chaque seconde depuis le début du conflit (24 février).
 

Cette crise des réfugiés est, par sa vitesse et son ampleur, sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, et ne montre aucun signe de ralentissement. Comme tous les enfants chassés de leur foyer par la guerre et les conflits, les enfants ukrainiens qui arrivent dans les pays voisins courent un risque important de séparation familiale, de violence, d’exploitation sexuelle et de traite.
 
Ils ont désespérément besoin de sécurité, de stabilité et de services de protection de l’enfance, en particulier ceux qui ne sont pas accompagnés ou qui ont été séparés de leur famille. Le moyen le plus sûr et le plus rapide de sortir de cette catastrophe, est de mettre fin à ce conflit, et de le faire maintenant.
 
D’ici là, les attaques dans les zones civiles et sur les infrastructures civiles doivent cesser.

  • Elles doivent cesser parce qu’elles font des victimes.
  • Elles doivent cesser parce qu’elles obligent les gens à renoncer à des services de santé essentiels malgré des besoins catastrophiques.
  • Elles doivent cesser parce qu’elles font manquer l’école à des enfants.
  • Elles doivent cesser parce que des millions d’enfants restent dans les zones de conflit en Ukraine.


Je viens de passer deux semaines à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, à parler à des mères, des pères et des enfants qui ont fui pour sauver leur vie, ainsi qu’à des travailleurs de première ligne qui tentent de les aider.
 
Lorsque j’ai demandé aux pédiatres de Lviv – qui avaient reçu 60 enfants des hôpitaux de Kiev en une nuit, comment ils se préparaient, ils m’ont expliqué leur formation à la hiérarchisation des priorités : Si un grand nombre d’enfants arrivent avec des blessures, les médecins utilisent des autocollants pour hiérarchiser les traitements.

  • Autocollant vert : laissez l’enfant pour l’instant
  • Autocollant jaune : l’enfant a besoin d’une assistance médicale maintenant
  • Autocollant rouge : l’enfant est dans un état critique
  • Autocollant noir : ils ne seront pas en mesure de sauver l’enfant.

 
L’UNICEF continue d’avoir une équipe sur le terrain en Ukraine et d’envoyer des fournitures essentielles. Au cours du week-end, un autre convoi est arrivé en Ukraine. 22 camions transportant 168 tonnes de fournitures, dont des kits pour sages-femmes, des kits chirurgicaux, des kits obstétriques, des concentrateurs d’oxygène, des glacières, ainsi que des couvertures et des vêtements d’hiver, des kits d’eau, d’assainissement et d’hygiène, des kits de dignité ; des kits d’éducation de la petite enfance et des kits pour adolescents.
 
Dans le même temps, les équipes mobiles de protection de l’enfance passent de 9 à 47 personnes afin de renforcer la protection et les services psychosociaux pour les enfants à travers l’Ukraine.
 
Notre soutien s’étend bien sûr au-delà des frontières, à certains de ces 1,5 million d’enfants réfugiés. Nous mettons en place de plus en plus d’espaces sécurisés « Blue Dots » – en partenariat avec les partenaires humanitaires et les autorités locales afin de fournir un soutien et des services de protection essentiels aux enfants et aux familles. Nous avons des messages sur la sécurité et les enfants non accompagnés, des chat bots en Ukraine via Facebook ; nous avons livré des produits d’hygiène aux centres de réfugiés.
 
Mais nous devons être clairs : malgré les efforts inlassables des grands-mères bénévoles aux gouvernements, des scouts aux agences de l’ONU, tant que ce conflit se poursuivra, la situation des enfants ukrainiens ne fera qu’empirer »