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Corne de l’Afrique : l’appel des Nations unies pour lutter contre la sécheresse et la malnutrition

Déclaration de la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, sur la sécheresse dans la Corne de l’Afrique

Gode, Éthiopie, le 26 avril 2022 – « Je vous rejoins aujourd’hui depuis l’hôpital de Gode, dans la région Somali de l’Éthiopie, où j’ai vu les ravages de la sécheresse.

Le bétail meurt… les récoltes sont mauvaises… les communautés sont forcées de se déplacer à la recherche de nourriture et d’eau… et tant d’enfants souffrent.

La pire urgence climatique de ces 40 dernières années affecte au moins 10 millions d’enfants dans la Corne de l’Afrique – et la situation se détériore rapidement, en particulier pour les enfants souffrant de malnutrition sévère.

En Éthiopie, au Kenya et en Somalie, plus de 1,7 million d’enfants ont besoin d’un traitement urgent contre la malnutrition aiguë sévère.

Si les pluies font à nouveau défaut dans les semaines à venir, ce chiffre passera à deux millions.

Le nombre de personnes n’ayant pas un accès garanti à une eau salubre et sûre a presque doublé, passant de 5,6 millions à 10,5 millions en l’espace de trois mois à peine.

Le spectre de la famine plane à nouveau sur la sous-région

Il est clair que les enfants – en particulier les jeunes enfants – sont les plus menacés.

Les précédentes urgences induites par la sécheresse nous ont appris la douloureuse leçon que la mortalité infantile monte en flèche lorsque des niveaux élevés de malnutrition se heurtent à des épidémies et au manque d’eau.

Avec la sécheresse qui perdure et la menace croissante que constituent le choléra et la rougeole, les enfants d’ici sont désormais confrontés à cette exacte combinaison de risques mortels.

Si nous ne parvenons pas à les identifier et à les traiter, de nombreux enfants souffrant de malnutrition sévère mourront.

La crise à laquelle nous assistons est sur le point de devenir une catastrophe

Mais une action immédiate et collective peut éviter le pire des dénouements.

Nous l’avons vu en 2017, lorsque la communauté humanitaire – avec le soutien généreux des donateurs internationaux – s’est unie pour prévenir la famine en travaillant aux côtés des gouvernements nationaux, des ONG et des communautés locales, et a ainsi potentiellement sauvé des centaines de milliers de vies.

Aujourd’hui, nous devons le faire à nouveau.

L’UNICEF et ses partenaires ont besoin, de toute urgence, de 250 millions de dollars pour couvrir les besoins essentiels en Somalie, en Éthiopie, au Kenya, ainsi qu’en Érythrée et à Djibouti, jusqu’à la fin de l’année.

Nous travaillons aussi avec l’ensemble de la communauté humanitaire afin de définir les conditions les plus larges et de hiérarchiser les besoins les plus urgents pour éviter la famine. L’appel global des Nations unies pour lutter contre la sécheresse en Éthiopie s’élève à 545 millions de dollars.

Pour sauver la vie et l’avenir des enfants, notre réponse doit être multisectorielle, allant au-delà de la sécurité alimentaire pour inclure le soutien aux services WASH, à la nutrition, à la santé, à la protection et à l’éducation.

Il n’est pas trop tard pour agir

Ce soutien doit être couplé à des investissements dans des programmes de renforcement de la résilience et d’adaptation au climat afin de préparer les communautés à faire face au changement climatique.

La crise en cours dans la Corne de l’Afrique ne fait pas les gros titres, mais les menaces qui pèsent sur les enfants et les familles n’en sont pas moins graves.

Nous comprenons la pression des différentes urgences, notamment la crise ukrainienne, mais nous ne pouvons pas tourner le dos aux enfants de la Corne de l’Afrique.

Il n’est pas trop tard pour agir afin d’éviter une catastrophe. Mais nous avons besoin de moyens pour le faire. Et la marge de manœuvre dont nous disposons se referme à l’heure où nous parlons. »