Inondations en Namibie : plus de 80 000 enfants privés d’école
Publié le 09 mai 2011
Les inondations qui ont eu lieu début avril en Namibie ont déjà fait 60 morts et des dizaines de milliers de personnes déplacées. Les pluies torrentielles se sont abattues sur le Nord et le Centre du pays, touchant particulièrement les enfants, désormais privés d’école. Sur le terrain, l’Unicef apporte une aide d’urgence aux sinistrés.
La petite Hilma, 8 ans, et sa maman ont dû fuir leur maison inondée au milieu de la nuit. Elles ne savent pas quand elles pourront y retourner. À Oshakati, une des villes les plus sinistrées, le camp Leo Shoopala accueille de nombreuses familles déplacées. Comme plus de 80 000 enfants, Hilma ne peut plus aller en classe. Au total, 208 écoles ont été fermées.
Des conditions sanitaires très précaires
Les conséquences sanitaires de ces inondations sont désastreuses pour ce pays rural et pauvre. Cette nouvelle catastrophe entraîne des conditions de vie plus précarisées. De nombreuses routes sont détruites, ce qui empêche la circulation des denrées alimentaires et des médicaments. Dans cette région, les personnes souffrant du virus du Sida sont particulièrement nombreuses. À cause des intempéries, elles n’ont plus accès aux dispensaires, car la plupart sont aujourd’hui sous les eaux. Et en plus, le manque d’équipement en eau potable et en installations d’assainissement augmente le risque de maladies hydriques parmi les déplacés.
L’Unicef sur le terrain
L’Unicef et ses partenaires se mobilisent pour mettre en place ou améliorer les conditions d’hébergement provisoire des déplacés : construction de latrines, mise en place de circuits d’eau potable, vaccinations, acheminement de nourriture. La priorité pour les équipes d’urgence est de maintenir le suivi médical des plus vulnérables : les enfants et les personnes atteintes du sida.
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