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Ahmad, 3 ans, de la ville de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, a dû se faire amputer après le bombardement de sa maison, le 23 octobre 2023. © UNICEF/UNI488694/Zaqout
© UNICEF/UNI488694/Zaqout

Gaza : la survie des enfants menacée par la pénurie de carburant

New York / Genève / Rome / Gaza, le 12 Juillet 2025 — Les Nations Unies avertissent que la pénurie de carburant à Gaza a atteint un niveau critique.

Le carburant est essentiel à la survie à Gaza. Il alimente les hôpitaux, les systèmes d’approvisionnement en eau, les réseaux d’assainissement, les ambulances, ainsi que tous les aspects des opérations humanitaires. Les stocks de carburant sont nécessaires pour faire circuler la flotte qui transporte les biens essentiels à travers la bande de Gaza et pour faire fonctionner un réseau de boulangeries produisant du pain frais pour la population affectée. Sans carburant, ces bouées de sauvetage vont disparaître pour 2,1 millions de personnes.

Après près de deux ans de guerre, la population de Gaza est confrontée à des difficultés extrêmes, notamment à une insécurité alimentaire généralisée. Lorsque le carburant vient à manquer, c’est un nouveau fardeau insupportable qui pèse sur une population au bord de la famine.

Sans carburant, les agences des Nations Unies qui répondent à cette crise vont probablement être contraintes de cesser entièrement leurs opérations, affectant directement tous les services essentiels à Gaza. Cela signifie l’absence de services de santé, d’eau potable, et de toute capacité à acheminer l’aide.

Sans carburant, Gaza risque un effondrement des efforts humanitaires. Les hôpitaux sont déjà plongés dans le noir, les maternités, les services de néonatalogie et de soins intensifs peinent à fonctionner, et les ambulances ne peuvent plus se déplacer. Les routes et les transports demeureront bloqués, piégeant les personnes dans le besoin. Les télécommunications vont être coupées, paralysant la coordination vitale et empêchant les familles d’accéder à des informations critiques et de rester en contact les unes avec les autres.

Sans carburant, les boulangeries et les cuisines communautaires ne peuvent pas fonctionner. Les systèmes de production d’eau et d’assainissement s’arrêteront, laissant les familles sans eau potable fiable, tandis que les déchets solides et les eaux usées s’accumuleront dans les rues. Ces conditions exposent les familles à des épidémies mortelles et rapprochent encore davantage les populations les plus vulnérables de Gaza de la mort.

Pour la première fois en 130 jours, une petite quantité de carburant est entrée à Gaza cette semaine. Cette avancée est bienvenue, mais elle ne représente qu’une infime fraction de ce qui est nécessaire pour maintenir la vie quotidienne et la poursuite des opérations d’aide essentielles.

Les agences des Nations Unies et leurs partenaires humanitaires ne sauraient trop insister sur l’urgence de la situation : le carburant doit être autorisé dans Gaza en quantité suffisante et de manière régulière pour permettre la poursuite des opérations vitales.