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Un élève profite de l'eau potable provenant d'un robinet fourni par l'UNICEF dans le cadre du projet Living schools, le 30 novembre 2020. ©UNICEF/UN0381819
Un élève profite de l'eau potable provenant d'un robinet fourni par l'UNICEF dans le cadre du projet Living schools, le 30 novembre 2020. ©UNICEF/UN0381819

Encore trop d'écoles sont privées d'accès à l'eau et à l'hygiène

New-York/Genève, le 23 juin 2022 – Par manque de moyens, de nombreux enfants sont privés d’un environnement éducatif sain et inclusif.

Malgré une baisse constante de la proportion d’écoles dépourvues de services d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH), de profondes inégalités persistent entre les pays et au sein même des pays, ont déclaré aujourd’hui l’UNICEF et l’OMS. Les écoliers des pays les moins avancés (PMA) et dans des contextes fragiles sont les plus touchés, et de nouvelles données montrent que peu d’écoles disposent de services WASH accessibles aux personnes handicapées.

Les enjeux cruciaux d’un environment scolaire sain et inclusif

« De trop nombreux enfants vont à l’école sans eau potable, sans toilettes propres et sans savon pour se laver les mains, ce qui rend l’apprentissage difficile », a déclaré Kelly Ann Naylor, directrice de l’eau, de l’assainissement, de l’hygiène et du climat, de l’environnement, de l’énergie et de la réduction des risques de catastrophe à l’UNICEF. « La pandémie de COVID-19 a souligné l’importance d’offrir des milieux d’apprentissage sains et inclusifs. Pour protéger l’éducation des enfants, le plan de relance doit inclure l’équipement des écoles avec les services les plus élémentaires pour combattre les maladies infectieuses d’aujourd’hui et de demain. »

« L’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène est, non seulement essentiel à la prévention et au contrôle efficaces des infections, mais aussi une condition préalable à la santé, au développement et au bien-être des enfants », a déclaré le Dr Maria Neira, directrice du Département de l’environnement, du changement climatique et de la santé de l’OMS. « Les écoles devraient être des lieux où les enfants s’épanouissent et non des lieux où ils sont soumis à des difficultés ou des infections dues à l’absence d’infrastructures de base ou à leur mauvais entretien. »

Les dernières données du programme conjoint de suivi OMS/UNICEF

Les écoles jouent un rôle essentiel dans la promotion de la formation d’habitudes et de comportements sains, mais beaucoup manquaient encore de services WASH de base en 2021. Selon les dernières données du programme conjoint de suivi OMS/UNICEF :

  • À l’échelle mondiale, 29 % des écoles ne disposent toujours pas de services d’eau potable de base, ce qui concerne 546 millions d’écoliers; 28 % des écoles ne disposent toujours pas de services d’assainissement de base, ce qui concerne 539 millions d’écoliers; et 42 % des écoles ne disposent toujours pas de services d’hygiène de base, ce qui concerne 802 millions d’écoliers.
  • Un tiers des enfants ne disposant pas de services de base à l’école vivent dans les PMA, et plus de la moitié dans des contextes fragiles.
  • L’Afrique subsaharienne et l’Océanie sont les deux seules régions où la couverture des services d’assainissement et d’hygiène de base dans les écoles reste inférieure à 50 %; l’Afrique subsaharienne est la seule région où la couverture des services d’eau potable de base dans les écoles reste inférieure à 50 pourcent.
  • Pour parvenir à une couverture universelle de ces services de base dans les écoles à l’échelle mondiale d’ici 2030, il faut multiplier par 14 les taux de progrès actuels en matière d’eau potable, par trois les taux de progrès en matière d’assainissement et par cinq ceux en matière d’hygiène.
  • Dans les PMA et les contextes fragiles, atteindre une couverture universelle en terme de services sanitaires de base dans les écoles d’ici 2030 nécessiterait de multiplier par respectivement plus de 100 et plus de 50 les taux de progrès actuels.
  • L’amélioration de la préparation et de la réponse aux pandémies nécessitera une surveillance plus fréquente des composantes WASH et d’autres éléments de prévention et de contrôle des infections dans les écoles, notamment le nettoyage, la désinfection et la gestion des déchets solides.

Un apprentissage inclusif pour tous les enfants

Fournir des services WASH accessibles aux personnes handicapées dans les écoles est essentiel pour parvenir à un apprentissage inclusif pour tous les enfants. Néanmoins, seul un nombre limité de pays rend compte de cet indicateur, les définitions nationales varient, et rares sont ceux qui fournissent des services d’eau et d’assainissement accessibles aux personnes handicapées.

  • Les nouvelles données nationales montrent que la couverture WASH accessible aux personnes handicapées est faible et varie considérablement entre les niveaux scolaires et entre les zones urbaines et rurales, les écoles étant plus susceptibles de disposer d’une eau potable accessible aux personnes handicapées que d’un assainissement ou d’une hygiène accessibles.
  • Dans la moitié des pays disposant de données, moins d’un quart des écoles disposaient de toilettes accessibles aux personnes handicapées. Par exemple, au Yémen, 8 écoles sur 10 disposent de toilettes, mais seulement 1 école sur 50 est équipée de toilettes accessibles aux personnes handicapées.
  • Dans la plupart des pays disposant de données, les écoles étaient plus susceptibles de disposer d’infrastructures et de matériels adaptés – tels que des rampes, des technologies d’assistance, du matériel pédagogique – que de toilettes accessibles aux personnes handicapées. Par exemple, au Salvador, deux écoles sur cinq disposent d’infrastructures et de matériels adaptés, mais seulement une sur vingt est équipée de toilettes accessibles aux personnes handicapées.

Notes aux rédactions :
Lire la mise à jour des données OMS/UNICEF JMP 2022 sur le programme WASH dans les écoles et téléchargez les données ici.
Pour en savoir plus sur le JMP de l’OMS et de l’UNICEF, cliquer ici.

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