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Sasha, 10 ans, est assise en salle de classe le dernier jour dans une école du centre ville de Chisnau, en Moldavie.
Sasha, 10 ans, est assise en salle de classe le dernier jour dans une école du centre ville de Chisnau, en Moldavie.

Le retour à l’école comme un retour à la vie

Plus de trois mois après le début de la guerre en Ukraine, des millions de familles ont fui vers les pays frontaliers. C’est le cas de la famille de Sasha qui est réfugiée en Moldavie depuis la fin février.

C’est le dernier jour de classe dans cette école en Moldavie. Les enfants célèbrent cette journée en musique. Le sourire aux lèvres, un ballon bleu à la main, Sasha court dans le couloir de l’école pour rejoindre son frère. Trois mois plus tôt, Sasha et Vanea vivaient à Zhytomyr, au nord-ouest de l’Ukraine. Une vie au rythme des sirènes, des raids aériens et des tirs de missiles. Quand la guerre a éclaté et que des rues entières de leur quartier ont été détruites, ils ont quitté la ville avec leur mère pour trouver refuge en Moldavie.

« Mon école et mes amis me manquent énormément, mais ce qui me manque le plus, c’est mon père et ma maison », livre Sasha, la voix pleine d’émotion. « J’aimerais que tous les enfants en Ukraine puissent rester en vie, être en bonne santé et vivre en paix. »

« Nos vies ont été bouleversées », confie Vanea. « Mes amis ne sont plus les mêmes. Le conflit les a changés et ils ont perdu leur joie de vivre ».

L’école pour oublier la guerre

Sasha et Vanea a eu la chance de pouvoir retrouver les bancs de l’école, en Moldavie.
« Je me suis vite intégré à cette école et je me suis rapproché d’autres élèves avec qui je me sens bien », continue Vanea. Il se retourne vers sa petite sœur, qui joue toujours avec son ballon bleu, et ajoute : « Sasha s’est aussi bien adaptée. Tout le monde l’aime en classe. »

C’est le dernier jour de classe dans cette école en Moldavie. Les enfants célèbrent cette journée en musique. Le sourire aux lèvres, Sasha court dans le couloir de l'école pour rejoindre son frère

A ce jour, plus de 7,7 millions de personnes ont fui l’Ukraine. Pour de nombreux enfants et parents réfugiés, la vie est incertaine, et ils sont encore traumatisés par ce qu’ils ont vécu.
L’école est bien sûr un lieu d’apprentissage, mais c’est aussi un espace protégé où les enfants peuvent apprendre et rencontrer de nouveaux amis. 

Malheureusement, en Ukraine, les établissements scolaires demeurent la cible des bombardements. A l’est de l’Ukraine, au moins une école sur six, soutenue par l’UNICEF, a été endommagée ou détruite depuis le début de la guerre en février.
Marina, la directrice de l’école en Moldavie, nous raconte que dès les premiers jours de guerre, les parents la contactaient déjà pour en savoir plus sur les modalités d’inscription et d’accueil.

« Nos enseignants mettent tout en œuvre pour trouver des solutions afin que les enfants réfugiés ne se sentent pas différents ou exclus. Quand Sasha et Vanea sont arrivés ici avec leur mère et leur grand-mère, ils étaient assez réservés. Ils ne savaient pas si les autres enfants les accepteraient, mais finalement ils se sont rapidement intégrés. »

A ce jour, 39 familles ukrainiennes ont inscrit leurs enfants dans cette école.  En partenariat avec le ministère de l’Education de Moldavie, nos équipes soutiennent des programmes pour faciliter l’intégration des enfants.  

Le 1er mars 2022, Xenia, 34 ans, et son fils Marc, 2 ans, ont quitté précipitamment Odessa, à 6 heures du matin, pour entrer en Roumanie, au poste frontière d'Isaccea. © UNICEF/UN0599593/Moldovan

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