L'univers UNICEF France

Le programme École amie
des droits de l’enfant vise à faire de l’école un lieu plus juste, plus inclusif et plus participatif.

Découvrir
Ville amie logo

297 villes et intercommunalités ont intégré le réseau Ville amie des enfants pour le mandat 2020/2026. Rejoignez le grand réseau Ville amie des enfants.

Découvrir
My Unicef logo

Trouvez des informations,
des activités ludiques et éducatives, des ressources pédagogiques ou comment créer un projet solidaire.

Découvrir
Photo d'illustration de la boutique solidaire de l'UNICEF France

Que devient la boutique de l’UNICEF France ?

Notre boutique en ligne solidaire ferme ses portes. Lisez notre FAQ pour en savoir plus.

En savoir plus
Sasha, 9 ans, se tient devant sa maison à Bakhmutka dans la région de Donetsk, en Ukraine.

Témoignage Ukraine : l’impact du conflit sur les enfants

Alors que les tensions persistent depuis plus de sept ans dans l’est de l’Ukraine, la situation sur place devient extrêmement tendue et fragile. L’UNICEF intensifie ses efforts afin de venir en aide aux centaines de milliers d’enfants qui, des deux côtés de la ligne de contact, souffrent quotidiennement des conséquences du conflit armé. Selon nos estimations, 7,5 millions d’enfants ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence.

A l’est de l’Ukraine, non loin de la ligne de front qui divise les zones contrôlées et non contrôlées par le gouvernement et où les combats les plus intenses ont lieu, l’insécurité règne sur le quotidien des habitants. Le conflit armé a eu un impact dévastateur sur les enfants ukrainiens au cours des années.  Certains enfants Ukrainiens n’ont connu que les bombardements depuis leur naissance. D’autres se retrouvent pris au piège par des mines ou des munitions non explosées. Une situation qui les expose directement à des traumatismes physiques et psychologiques.

Une situation de grande insécurité

Aleksey, âgé de 14 ans, a perdu deux doigts et un pouce lorsqu'une grenade qui a explosé dans ses mains en Ukraine.

C’est le cas d’Aleksey, âgé de 14 ans, qui a perdu deux doigts et un pouce lorsqu’une grenade a explosé dans ses mains. Chaque jour, des enfants vivent, jouent et vont à l’école dans des endroits piégés par des mines terrestres et des munitions non explosées. Ces engins provoquent régulièrement des traumatismes physiques ainsi que des chocs et troubles émotionnels importants.

Quant à, Illia, 15 ans, même s’il n’a pas de cicatrices visibles dues aux obus qui sont tombés sur sa ville, le traumatisme demeure présent. « En une fraction de seconde, il y a eu une explosion. Tout ce dont je me souviens, c’est que mes oreilles bourdonnaient et que j’ai vu une ligne de feu jaune, rouge puis orange. Ma vie a changé du tout au tout », témoigne le jeune garçon. « S’il n’y avait pas eu de guerre, je n’aurais pas eu de problèmes de vue. J’aurais pu continuer à jouer au hockey et je serais allé à l’université à Donetsk ».

Illia, 15 ans, n’a pas de cicatrices visibles dues aux obus qui sont tombés sur sa ville, pourtant le traumatisme demeure présent. « En une fraction de seconde, il y a eu une explosion. Tout ce dont je me souviens, c’est que mes oreilles bourdonnaient et que j’ai vu une ligne de feu jaune », témoigne le jeune garçon. Photo prise en Ukraine le 1er février 2022.

Une situation alarmante en Ukraine

Les infrastructures d’approvisionnement en eau font constamment l’objet d’attaques. Selon nos estimations, plus de 4 millions de personnes en Ukraine n’ont pas accès à l’eau potable et un demi-million d’enfants ne disposent pas d’eau courante dans leur domicile. « Le manque d’eau est probablement notre principal problème », se livre une mère. « Cela nous fait presque aussi mal que les bombardements ».
L’eau constitue un élément essentiel pour les familles pour allumer leur chauffage et faire face aux températures glaciales de l’hiver qui peuvent atteindre -20°C en Ukraine. Sans eau, elles ne peuvent pas se réchauffer.

Aller à l’école est devenu un réel défi pour les enfants en Ukraine. Plus de 750 écoles ont été endommagées depuis le début des tensions, ce qui constitue plus d’une école sur cinq. On estime que 250 000 enfants ont besoin d’un soutien pour avoir accès à l’éducation.

La pandémie de Covid-19 et le manque d’accès à des services de bases comme l’accès à l’eau, aux soins de santé ou à l’éducation rend les familles encore plus vulnérables. Aujourd’hui, plus de la moitié des enfants de l’est de l’Ukraine vivent dans la pauvreté.

Traumatisés par ce qu’ils subissent, les enfants et les jeunes Ukrainiens présentent de graves signes de détresse psychologique et de stress. Selon les estimations, 430.000 enfants, soit plus d’un enfant sur quatre, qui vivent à Donetsk et à Luhansk ont subi des chocs et des traumatismes psychologiques.

Quelle est la réponse de l’UNICEF dans l’est de l’Ukraine ?

A travers nos bureaux situés de part et d’autre de la ligne de front notamment à Kramatorsk, Mariupol, Luhansk et Donetsk, nous venons en aide à la population Ukrainienne dans les différents domaines :

  • Nous réparons les écoles et les points d’eau endommagés par les bombardements et nous assurons l’accès à l’eau potable à plus de 2,3 millions d’habitants;
  • Nous soutenons le système des soins de santé. Nous fournissons les vaccins nécessaires pour les maladies évitables comme la polio et la rougeole afin que les campagnes de vaccination puissent se poursuivre;
  • Nous apportons un soutien psychosocial à plus de 200 000 familles et enfants et nous sensibilisons les jeunes aux dangers des mines.

De nombreux enfants font des cauchemars, vivent un isolement social et souffrent de crises de panique lorsqu’ils entendent des bruits un peu forts. Ils ont besoin d’un soutien psychologique pour faire face à la peur et au stress. L’UNICEF a besoin de 349 millions de dollars afin de fournir un accès aux services de base tels que l’eau et l’assainissement, l’éducation, la vaccination et les soins de santé aux familles et aux enfants Ukrainiens.

don-unicef

Soutenir nos actions pour les enfants

Le saviez vous ? 75% de votre don est déductible de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 1000€ par an.
Faire un don