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Conflit et guerre : les six violations les plus graves contre les droits de l’enfant

En temps de conflits, les enfants paient le plus lourd tribut. Vulnérables, ils sont exposés à des risques de mutilations, d’enlèvement, de violences sexuelles ou à être recruté pour combattre dans des groupes armés. Ces actes constituent des violations graves à l’encontre de leurs droits.

1. TUER OU BLESSER DES ENFANTS

Dans les conflits, l’utilisation d’armes explosives a un impact dévastateur sur les enfants. Ces derniers se retrouvent au cœur des opérations militaires auxquels ils doivent faire face (tirs, mines terrestres, armes et engins explosifs, démolitions des maisons ou attentats-suicides, etc.). Entre 2005 et 2020, plus de 104 100 enfants ont été tués ou blessés lors de conflits armés. En 2020, les armes explosives ont causé près de 50% des décès et des blessures des enfants.

A titre d’exemple, au Yémen en octobre 2021, on estimait que 10 000 enfants avaient été tués ou mutilés depuis l’escalade du conflit en mars 2015, soit l’équivalent de quatre enfants chaque jour.

2. LE RECRUTEMENT DES ENFANTS AU SEIN DES GROUPES ARMÉS

Le recrutement des enfants par les parties au conflit devient de plus en plus fréquent. Ces enfants sont alors enrôlés pour devenir des combattants, des cuisiniers, des messagers ou des espions. Selon les estimations, entre 2005 et 2020, plus de 93 000 enfants ont été recrutés et exploités par des parties au conflit, et il est probable que ce chiffre soit en réalité plus élevé.

3. LES ATTAQUES CONTRES LES ÉCOLES OU LES HÔPITAUX

Les attaques contre des écoles ou des hôpitaux constituent une grave violation des droits de l’enfant et atteint leur droit d’avoir accès à l’éducation et à la santé. Ces attaques mettent non seulement la vie des enfants en danger, mais perturbent également leur apprentissage et limitent leur accès à des soins médicaux, ce qui peut avoir un impact à vie sur leur éducation et leur santé.

Entre 2005 et 2020, plus de 13 900 attaques (directes et indirectes) ont eu lieu contre des établissements scolaires, des centres de santé ainsi que des personnes civiles telles que des élèves, des enfants hospitalisés, et du personnel de santé et scolaire.

4. LA VIOLENCE SEXUELLE À L’ENCONTRE DES ENFANTS

Exploitation ou abus sexuels, viol, prostitution forcée, mariage ou grossesse forcés, stérilisation forcée… Toutes ces violences constituent une grave violation des droits de l’enfant.

Entre 2005 et 2020, les parties au conflit ont commis des formes graves de violence sexuelle à l’encontre d’au moins 14 200 enfants. Ces actes touchant les enfants en situation de conflit sont très peu signalés, mais les filles restent les plus concernées par ces violences. Selon les estimations, elles représentent 97% des cas recensés entre 2016 et 2020. Les cas vérifiés de violences sexuelles ont été les plus nombreux en RDC, en Somalie et en République centrafricaine.

5. LES ENLÈVEMENTS DES ENFANTS

L’enlèvement est l’une des violations les plus répandues en temps de conflit armé. Très souvent, les enfants enlevés sont également victimes d’autres violations graves : ils peuvent être blessés, mutilés, tués, subir des violences sexuelles ou être recrutés au sein des groupes armés. Ils peuvent également être pris en otage ou détenus arbitrairement. Entre 2005 et 2020, au moins 25 700 enfants ont été enlevés par des parties au conflit. Les garçons représentent les trois quarts des cas recensés. Cependant, les filles restent exposées au risque d’être enlevées, notamment à des fins d’exploitation sexuelle.

La Somalie a enregistré le plus grand nombre d’enlèvements vérifiés, suivie de la République démocratique du Congo (RDC) et des pays du bassin du lac Tchad (Cameroun, Niger, Nigéria, Tchad).

6. LE DÉNI D’ACCÈS HUMANITAIRE POUR LES ENFANTS

La privation ou l’entrave intentionnelle de l’aide humanitaire par les parties au conflit met en danger la survie des enfants qui vivent dans des zones de conflits. Entre 2005 et 2020, au moins 14 900 cas de refus d’accès humanitaire aux enfants ont été recensés.

UN ENFANT DOIT ETRE PROTEGE AVANT TOUT

Jamais autant de pays n’ont été victimes de conflits armés depuis la signature de la Convention relative aux droits de l’enfant. Entre 2005 et 2020, plus de 266 000 violations graves ont été recensées contre des enfants dans plus de 30 zones de conflit en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique latine (notamment en Afghanistan, au Burkina Faso, en République démocratique du Congo, au Yémen, au Mali, au Myanmar, en Mozambique, au Soudan, en Somalie, en Syrie, au Venezuela, au Soudan du Sud). Ce chiffre est en sans doute plus élevé car les contraintes d’accès entravent souvent le signalement et la vérification de ces violations.

Les groupes armés sont tenus, par le droit international humanitaire, de protéger les civils, y compris les enfants.

En toutes circonstances, les enfants doivent être protégés !