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Le 2 septembre 2020 au Guatemala, Erick Samuel, 18 mois, mange une purée de pêche avec des vitamines fournies par les équipes de l'UNICEF. ©UNICEF/UN0373501/Billy/AFP-Services
Le 2 septembre 2020 au Guatemala, Erick Samuel, 18 mois, mange une purée de pêche avec des vitamines fournies par les équipes de l'UNICEF. ©UNICEF/UN0373501/Billy/AFP-Services

Prioriser la lutte contre l'émaciation infantile

Déclaration commune du groupe d’examen des actions (ARP) sur l’émaciation infantile en amont du sommet mondial sur la sécurité alimentaire à Londres.

Londres/ New York, le 16 novembre 2023 – « Aujourd’hui, la faim et la malnutrition croissantes dans le monde constituent l’une des plus grandes menaces pour l’avenir des enfants. Les enfants les plus jeunes, les plus pauvres et les plus marginalisés sont victimes d’une combinaison terrible de conflits, de pauvreté et de chocs climatiques, qui risque de faire reculer les progrès remarquables accomplis en matière de prévention des maladies infantiles et de nutrition.

Les conséquences à long terme de l’émaciation infantile

L’émaciation, c’est-à-dire le fait que le poids d’un enfant soit trop faible par rapport à sa taille, est un état qui menace gravement la capacité de l’enfant à survivre et à s’épanouir. Dans le monde, plus de 45 millions (~7 %) d’enfants de moins de cinq ans souffrent d’émaciation, dont plus de 13 millions d’émaciation sévère. Même lorsqu’un enfant survit, l’émaciation peut avoir un impact sur sa croissance et son développement à long terme.

L’année dernière, une augmentation historique du financement mondial a permis d’intensifier le traitement de l’émaciation chez l’enfant pour répondre à des besoins sans précédent : 7,3 millions d’enfants atteints d’émaciation sévère ont bénéficié d’un soutien vital, soit une augmentation de 35 % par rapport à 2021 et le nombre annuel le plus élevé jamais enregistré. Les compléments alimentaires pour les enfants souffrant d’émaciation modérée ont également augmenté de 11 %, atteignant 9,1 millions d’enfants.

Malgré ces progrès, de nombreux enfants souffrant de malnutrition sévère n’ont toujours pas accès au traitement. Une action soutenue est nécessaire pour maintenir les progrès et permettre à un plus grand nombre d’enfants de bénéficier de traitements vitaux. Aucun enfant ne devrait souffrir de malnutrition. Il faut faire beaucoup plus pour empêcher les enfants de dépérir et pour les protéger contre les conséquences individuelles à long terme de la malnutrition.

Une action commune nécessaire

Les actions fondées sur des données probantes doivent être renforcées pour les populations les plus vulnérables, afin que les enfants les plus jeunes aient accès à des régimes alimentaires nutritifs, à des services de nutrition essentiels et à des pratiques positives en matière de nutrition et de soins pour prévenir la malnutrition. Il s’agit notamment d’investir dans la santé et la nutrition des femmes, en particulier pendant la grossesse, et d’améliorer l’alimentation et les soins aux nouveau-nés.

Des progrès sont possibles grâce à une action commune.

Vingt-trois pays ont déjà établi des feuilles de route nationales dans le cadre du plan d’action mondial contre l’émaciation infantile et, lors du sommet de Tokyo 2021 sur la nutrition pour la croissance (N4G), 36 pays se sont engagés à lutter contre l’émaciation des enfants.

L’urgence de la lutte contre l’émaciation infantile

En 2023, les nouvelles lignes directrices de l’OMS sur la prévention et la prise en charge de l’émaciation et des œdèmes nutritionnels (présents en cas de malnutrition aiguë) définissent la voie à suivre pour améliorer l’efficacité et l’efficience de la prestation de services par le biais d’une approche multisectorielle de la santé de l’enfant. Des modalités de financement innovantes, telles que le Fonds pour la nutrition de l’enfant, offrent également aux gouvernements et aux donateurs de nouveaux moyens pour soutenir l’intensification rapide des actions essentielles pour la prévention, la détection et le traitement précoces de l’émaciation chez l’enfant.

Il est temps d’agir. Les gouvernements, les donateurs, les agences des Nations unies, les ONG et les organisations de la société civile doivent saisir ces opportunités et donner la priorité à la nutrition infantile afin d’atteindre l’objectif mondial de réduire l’émaciation chez les enfants de moins de cinq ans à moins de 3 % d’ici à 2030.

Le Sommet mondial sur la sécurité alimentaire au Royaume-Uni est un moment important et l’occasion pour les parties prenantes de se réunir et de s’engager à prendre les mesures nécessaires pour protéger la vie et l’avenir des enfants les plus vulnérables du monde.

Note aux rédactions :

Cette déclaration est publiée par les coprésidents de l’ARP : Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) et l’UNICEF, ainsi que ses membres : Action contre la faim, Concern Worldwide, la Fondation Eleanor Crook, l’International Rescue Committee, Save the Children, le PAM et World Vision.