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Un jeune enfant avec une perfusion collée à sa main dormant sur son lit alors qu'il souffre des symptômes du choléra au Centre Gheskio de Port-au-Prince, en Haïti, vendredi 14 octobre 2022. © UNICEF/UN0721018/Joseph
Un jeune enfant avec une perfusion collée à sa main dormant sur son lit alors qu'il souffre des symptômes du choléra au Centre Gheskio de Port-au-Prince, en Haïti, vendredi 14 octobre 2022. © UNICEF/UN0721018/Joseph

En Haïti, l'épidémie de choléra comptabilise déjà plus de 1 700 cas suspects, dont la moitié sont des enfants 

La pénurie de carburant et l’insécurité entravent l’intervention pour sauver des vies. 

Port-Au-Prince/Panama, le 24 octobre 2022 – Depuis le début de l’épidémie de choléra en Haïti, les enfants de moins de 14 ans représentent près de la moitié des 1 700 cas suspects enregistrés. La violence des gangs, les pénuries de carburant et les blocages de rues rendent difficile l’accès humanitaire à l’eau potable et aux services de santé pour les patients, ce qui augmente les risques de décès des femmes et des enfants à cause de la maladie. 

« Lorsque vous n’êtes pas en mesure d’obtenir de l’eau potable au robinet de votre domicile, lorsque vous n’avez pas de savon ou de comprimés de purification de l’eau, et que vous n’avez pas accès aux services de santé, vous êtes exposé au risque de décéder des suites du choléra ou d’autres maladies d’origine hydrique. L’impact dévastateur des restrictions de carburant et de la violence a fait des enfants les principales victimes de l’épidémie », a déclaré Bruno Maes, représentant de l’UNICEF en Haïti

Au 22 octobre, le ministère de la Santé signalait 1 752 cas suspects et 40 décès dus au choléra en Haïti, dont près de la moitié dans la zone urbaine défavorisée de Cité Soleil, dans la capitale. Il est à craindre que le nombre réel soit beaucoup plus élevé en raison de la sous-déclaration des cas. 

Alors que la maladie hydrique se propage sur le territoire haïtien, les centres de santé, y compris ceux qui disposent de centres de traitement du choléra, ont un accès limité au carburant pourtant indispensable à leur bon fonctionnement, du fait du blocage par les gangs armés de l’accès au principal port d’Haïti et aux terminaux de carburant. De nombreux personnels de santé et les familles susceptibles de contracter le choléra ont des difficultés à trouver des itinéraires sûrs pour se rendre dans les centres de santé, en raison de l’insécurité et du coût élevé des transports. Même lorsqu’ils parviennent à un service de santé, celui-ci risque d’être privé d’électricité, faute de carburant pour faire fonctionner le générateur. Le transport de l’eau par camion, principale source d’eau potable pour de nombreuses régions d’Haïti, ne peut pas non plus atteindre les quartiers pauvres où des déchets solides s’accumulent dans les rues. 

Environ 70 000 gallons de carburant sont nécessaires pour desservir 9 des 16 centres de traitement du choléra à Port-au-Prince et certains hôpitaux partenaires. Jusqu’à présent, l’UNICEF n’a pu obtenir qu’un tiers de cette quantité, ce qui met en danger la vie de nombreuses femmes et enfants touchés par le choléra. L’accès du personnel de santé aux cas suspects dans les communautés est un défi majeur, empêchant le suivi, la surveillance et le signalement des cas de choléra. 

En coordination avec les autorités nationales et les partenaires, l’UNICEF a intensifié ses efforts pour contenir le choléra en fournissant : 

  • 6 000 gallons de diesel pour augmenter la distribution d’eau par camions-citernes ou pompes à eau ainsi que pour soutenir le fonctionnement des centres de traitement et des services de santé ; 
  • 3 600 kg de HTH (chlore) pour aider la DINEPA à assurer la chloration prioritaire des points d’eau situés dans les zones à risque ainsi que dans les centres de traitement ; 
  • 71 kits médicaux pour le traitement d’environ 1 500 cas de diarrhée aqueuse aiguë et 14 lits d’hôpital dans les centres de traitement ; 
  • 500 000 kits de comprimés de purification d’eau, de savons et de sérums oraux ; 
  • 20 000 personnes vivant dans les zones touchées ont reçu des messages de prévention ciblés afin d’adopter des comportements et des pratiques permettant de réduire la transmission de la maladie et son impact, pendant que des partenaires radio diffusent des spots à Port-au-Prince et dans tout le pays.  

Pour intensifier sa réponse à l’épidémie de choléra en Haïti, l’UNICEF a lancé un appel préliminaire de financement à hauteur de 22 millions de dollars. A ce jour, 82 % de cet appel reste encore à financer. 

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