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Trois filles se trouvent dans un camp de déplacés à Fada N'Gourma, dans la région Est du Burkina Faso, le 20 juin 2025. © UNICEF/UNI820239/Adamou

Sahel : les conflits et coupes budgétaires exposent des millions d’enfants à un risque de malnutrition sévère et à la déscolarisation

Ouagadougou, Burkina Faso, le 21 juin 2025 – À l’issue de sa mission au Burkina Faso, Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF, a appelé à la mise en place de mesures urgentes au Sahel afin de protéger les enfants frappés de plein fouet par l’insécurité, les déplacements et les changements climatiques.

Cette visite visait à mettre en lumière les efforts déployés par le Gouvernement, les partenaires et les jeunes pour juguler les problèmes majeurs que rencontre le pays dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la protection de l’enfance, et à appeler la communauté internationale à soutenir les interventions éprouvées pour sauver et améliorer la vie des enfants. 

« Personne ne parle du Sahel alors que c’est l’une des régions les plus dangereuses au monde pour les enfants aujourd’hui », déplore la Directrice générale de l’UNICEF à l’issue de cette visite de trois jours au Burkina Faso. 

« Les conflits, les catastrophes climatiques et le manque chronique de financements dont souffre le Sahel se renforcent mutuellement et aggravent l’ampleur de la crise », explique Catherine Russell. « Le mécanisme à l’œuvre devrait nous amener à prendre conscience que les crises ne peuvent que s’intensifier lorsqu’elles sont négligées. Or, comme toujours, les enfants en sont les premières victimes. »

Des progrès ont toutefois été accomplis en dépit de ces défis majeurs. La plupart des enfants ont été vaccinés et les agents de santé communautaires poursuivent leurs efforts dans les zones les plus reculées. 

L’UNICEF et ses partenaires travaillent avec les communautés et aident les gouvernements à rouvrir les écoles et à fournir des services essentiels à des millions d’enfants, notamment dans les domaines de la vaccination, de la nutrition, de l’approvisionnement en eau salubre et de la protection sociale.

Catherine Russell s’est réunie avec le Premier Ministre et les Ministres des affaires étrangères, de la santé et de l’éducation du Burkina Faso, et les a remerciés d’avoir accru les investissements en faveur de la santé, de l’éducation et de la protection de l’enfance.

La Directrice générale de l’UNICEF s’est également rendue dans la commune rurale de Kokologho, où un programme soutenu par l’UNICEF renforce la résilience des communautés et sauve des vies d’enfant grâce à la mise en place d’un ensemble efficace d’initiatives dans les domaines de la nutrition, de l’approvisionnement en eau, de l’hygiène et de l’assainissement. Elle a poursuivi sa visite dans la ville de Fada, dans l’est du pays, où l’UNICEF soutient des milliers de familles déplacées à l’intérieur du pays qui ont fui les violences.

Elle y a rencontré Mariam, une mère qui a fui son village avec ses sept enfants après avoir assisté au meurtre de son mari par des hommes armés.

« J’ai vu des enfants et des familles comme celle de Mariam confrontés à des souffrances et à des épreuves terribles. Et malgré tout, ces personnes s’efforcent de faire de leur mieux pour s’entraider avec le peu dont elles disposent », témoigne la Directrice générale de l’UNICEF. « Mais en dépit de leurs efforts, elles ne peuvent pas s’en sortir seules, et les besoins sont en train de largement surpasser les fonds disponibles. »

En effet, les réductions drastiques et soudaines des financements mondiaux devraient entraîner une baisse de 35 % des fonds de l’UNICEF en faveur de l’Afrique de l’Ouest et centrale.

L’appel humanitaire lancé par l’UNICEF cette année pour les enfants dans le Sahel central s’élève à 489,7 millions de dollars. En juin 2025, l’organisation avait reçu moins de 7 % des fonds requis pour venir en aide aux enfants les plus vulnérables.

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