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Covid-19 : recul des droits des filles et des femmes dans le monde

Si depuis plus d’un an, l’ensemble de la population a été considérablement impacté par la pandémie de Covid-19, ses impacts sont une menace supplémentaire pour les femmes et filles à travers le monde. A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, il est essentiel de rappeler l’importance de se mobiliser pour la défense des leurs droits, dont le recul préoccupe et pour lequel UNICEF agit au quotidien.

La pandémie de coronavirus et ses impacts ont bouleversé la population mondiale, d’un pont de vue sanitaire d’abord, mais aussi socio-économique et politique – représentant des facteurs de risques plus importants pour les filles et les femmes : lourdes conséquences sur leur santé, mise en péril de leur protection, recul de la scolarisation, …

La Covid-19, véritable menace sur les droits des femmes et des filles

La pandémie et ses impacts multidimentionnels font  peser sur les femmes et des filles des risques supplémentaires, qui menacent de mettre à mal des décennies de progrès.

Face aux mesures de distanciation physique, à la peur de la contamination ou pour cause de fermeture sanitaires, certainsservices de santé essentiels sont devenus plus difficiles d’accès ou voire inaccessibles. Cet accès restreint aux centres de santé est encore plus problématique pour les femmes et les filles, privées ainsi de soins ou de produits d’hygiène menstruelle. Du fait de la crise, 47 millions de femmes vivant dans des pays à revenu moyen ou faible n’auraient pas accès à des moyens de contraception, ce qui laisse envisager 7 millions de grossesses non désirées. De plus, les complications liées à la grossesse et à l’accouchement sont l’une des principales causes de décès chez les filles âgées de 15 à 19 ans. La Covid-19 laisse donc craindre une augmentation de la mortalité infantile et maternelle.

Outre la santé, la Covid-19 est une menace pour la protection des femmes et filles dans le monde, dont la pandémie les a davantage exposées aux violences basées sur le genre (VBG), telles que les mutilations génitales féminines. Pour chaque trimestre de confinement, 15 millions de cas supplémentaires de violences basées sur le genre sont à prévoir. 10 millions de mariages d’enfants sont prédits dans les 10 prochaines années s’ajoutant aux 150 millions de cas déjà prévus pour cette même période, et 4 millions de filles pourraient être mariées avant leur 18 ans dans les deux prochaines années.

La déscolarisation est un autre facteur de risque pour les filles. En raison des fermetures d’écoles, 743 millions de filles ont vu leur scolarité interrompue, et présentent un risque plus important d’être complétement déscolarisées. Ce qui les expose à des risques supplémentaires de violences basées sur le genre, de mariages précoces et aggrave le fardeau du travail non rémunéré des filles. On estime à 11,2 millions de filles et de jeunes femmes du pré-primaire à l’enseignement supérieur, abandonnant ou n’ayant pas accès à l’école en 2020 en raison du seul impact économique de la pandémie. On estime que 443 millions de femmes sont encore « non-connectées ». Pourtant, l’accessibilité est primordiale, et ce d’autant plus avec la crise que nous traversons. La technologie permet l’accès à l’information sur les mesures de lutte contre le Covid-19 ou sur les services essentiels encore accessibles, mais sert aussi à pallier aux fermetures d’école.

UNICEF agit pour limiter ces risques et défendre les droits des femmes et des filles

Face à ce constat alarmant, UNICEF se mobilise pour protéger les droits des femmes et des filles à long terme et ainsi leur offrir l’opportunité de se réaliser.

UNICEF œuvre notamment pour garantir la continuité des services de santé de base de qualité, en accordant une attention particulière au maintien des services de santé sexuelle et reproductive, y compris les soins pré et postnatals et les soins de dépistage et d’intervention en cas de violences basées sur le genre.

Mettre fin aux violences basées sur le genre est une priorité pour UNICEF. A titres d’exemples, deux programmes conjoints mondiaux ont été mis en place avec le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP). L’un est programme mondial visant à accélérer la lutte contre le mariage des enfants dans 12 pays d’ici 2030 et l’autre un programme mondial visant à accélérer l’éradication des mutilations génitales féminines (MGF) dans 15 pays.

UNICEF agit aussi pour permettre aux filles de poursuivre leur apprentissage. Cela passe notamment par la mise en place de l’apprentissage à distance dans des environnements à faible ou à forte connectivité dans le respect des pratiques de protection en ligne, la mise en place de ressources et formation pour soutenir cet apprentissage à distance.

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, faites un don à UNICEF et contribuer à soutenir concrètement les actions d’UNICEF pour garantir aux femmes et aux filles à travers le monde le respect de leurs droits et ainsi leur permettre d’avoir accès à un avenir.