SOMMAIRE
- Les dernières actualités sur le conflit
- Les attaques du 7 octobre et la guerre à Gaza
- Les chiffres clés du conflit israélo-palestinien
- Protéger inconditionnellement chaque enfant
- L’UNICEF mobilisé sur le terrain
- L’aide humanitaire apportée par l’UNICEF et ses partenaires
- Ailleurs au Moyen-Orient et en Afrique du Nord
Les dernières actualités sur le conflit
Depuis le 7 octobre 2023, la guerre fait rage dans la Bande de Gaza et les bombardements quotidiens font des centaines de victimes. Les maisons, les écoles, les points d’accès à l’eau potable et les marchés ont été détruits. Les hôpitaux sont majoritairement détruits et les seuls services médicaux qui subsistent encore manquent de tout : médicaments, consommables, carburant pour les générateurs, etc…
22 mois sont passés et l’enclave palestinienne est aujourd’hui un champ de ruines, un cimetière à ciel ouvert.
Le 27 juillet, pour la première fois depuis le cessez-le-feu en mars dernier, les autorités Israéliennes ont annoncé la mise en place de plusieurs pauses humanitaires dans la bande de Gaza. L’UNICEF prend acte de cette décision tant attendue qui devrait permettre de desserrer l’étau pour la population.
Les enfants menacés par la famine
Depuis mai 2025, le blocage quasi-total de l’aide humanitaire a généré une situation d’insécurité alimentaire aigüe pour 2,1 millions de personnes. Selon les derniers chiffres, 470 000 sont en situation de famine, la phase la plus grave selon l’échelle de l’IPC. Une personne sur trois n’a plus mangé depuis plusieurs jours et 80 % des personnes qui meurent de faim sont des enfants et des nourrissons. Dans la Bande de Gaza, on parle donc de malnutrition aigüe sévère, la forme mortelle de la maladie qui affecte des milliers de familles.
“Les marques d’une profonde souffrance et de la faim étaient visibles sur les visages des familles et des enfants. Ils ont perdu des êtres chers, ils ont faim, ils ont peur et ils sont traumatisés.”
Sans eau potable ni nourriture, les familles affamées prennent tous les risques pour un morceau de pain et on sait aujourd’hui que plusieurs femmes et enfants ont été tués lors de ces rares distributions alimentaires.
Le 10 juillet, l’UNICEF déplorait le meurtre de 15 palestiniens, dont 9 enfants et 4 femmes qui à Deir-el Balah et moins d’une semaine après, 20 personnes piétinées à Khan Younis lors d’une autre distribution alimentaire.
“Le meurtre de familles qui tenteraient d’accéder à une aide humanitaire vitale est tout simplement inacceptable. Il s’agissait de mères qui cherchaient à sauver la vie de leurs enfants après des mois de famine et de désespoir.”
Il est inadmissible que des enfants soient tués en tentant d’avoir à manger alors même que des tonnes de fournitures humanitaires restent bloquées aux frontières.
La situation est tragique mais elle risque de s’aggraver dans les prochains jours en raison des pénuries de carburant. Les rares unités de soins encore fonctionnelles, les ambulances, les quelques camions autorisés à acheminer l’aide et l’ensemble de la chaîne humanitaire pourraient être paralysés.
“ Sans carburant, Gaza risque un effondrement des efforts humanitaires. Les hôpitaux sont déjà plongés dans le noir, les maternités, les services de néonatalogie et de soins intensifs peinent à fonctionner, et les ambulances ne peuvent plus se déplacer.”
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![[Guerre à Gaza] © UNICEF/UNI495572/ZAGOUT](https://www.unicef.fr/wp-content/uploads/2025/05/UNI495572-720x720.jpg)
Les attaques du 7 octobre et la guerre à Gaza
Le 7 octobre 2023, l’interminable conflit entre Israël et la Palestine a pris une tournure dramatique. Les attaques sanglantes perpétrées par le Hamas en Israël ont déclenché une guerre sans merci dans la bande de Gaza. 22 mois après, cette escalade du conflit israélo-palestinien a détruit des milliers de vies et ébranlé l’équilibre de toute la région.
En près de deux ans, les parties au conflit n’ont conclu que deux accords de cessez-le-feu. Ces trêves, entrées en vigueur en novembre 2023 puis en janvier 2025, ont permis la reprise de l’acheminement de l’aide humanitaire ainsi que la libération d’une partie des otages et des prisonniers.
Israël – Territoires palestiniens : comprendre l’origine du conflit
Le conflit entre Israël et les territoires Palestiniens est particulièrement complexe. Pour comprendre ses origines, il faut remonter le fil de 100 ans d’histoire.
Les chiffres clés du conflit israélo-palestinien
En Israël
Plus de 7 500 personnes ont été blessées
Au moins 1 200 personnes ont été tuées, dont 37 enfants
A ce jour, 53 personnes sont encore retenues en otage
Dans la bande de Gaza
Depuis le début de la guerre, plus de 18 000 enfants ont été tués à Gaza – soit en moyenne 28 enfants par jour. C’est l’équivalent d’une classe qui disparaît quotidiennement.
61 722 personnes ont été tuées, dont 18 431 enfants
154 525 personnes ont été blessées, dont 45 008 enfants
1,9 million de personnes sont à la merci des ordres d’évacuation continue d’un bout à l’autre de la Bande Gaza
En Cisjordanie
Plus de 925 personnes ont été tuées, dont 214 enfants
Au moins 9 100 personnes ont été blessées, dont 1 630 enfants
6 624 personnes ont été déplacées pour fuir les bombardements, 1 762 par les violences et 14 241 lors de l’opération « Mur de Fer »
Protéger inconditionnellement chaque enfant
Les images et les récits sont sans équivoque. Les enfants sont les premières victimes de ce conflit. Ils sont confrontés à une violence extrême, à des scènes d’horreurs et à des traumatismes profonds.
Dès les premiers instants du conflit, l’UNICEF n’a cessé de plaider pour un cessez-le-feu durable et la protection de chaque enfant. Aujourd’hui, alors que la situation humanitaire empire, nous appelons les parties au conflit à rétablir le cessez-le-feu, libérer les otages et assurer l’acheminement de l’aide dans le respect du droit international humanitaire.
L’UNICEF mobilisé sur le terrain
On ne saurait parler de la guerre au Proche-Orient sans évoquer les besoins immenses des populations, le manque cruel d’aide et le contexte périlleux dans lequel doivent travailler nos équipes.
Depuis le début du conflit, 495 travailleurs humanitaires ont tragiquement perdu la vie en apportant un soutien vital aux familles. En dépit des défis, les équipes de l’UNICEF restent mobilisées au plus près des enfants.
L’aide humanitaire apportée par l’UNICEF et ses partenaires
Entre le 19 mai et le 28 juillet, 2 011 camions des agences de l’ONU ont été approuvés aux points de passage de Kerem Shalom et Zikim pour acheminer l’aide humanitaire à Gaza. Environ 1 450 camions de l’UNICEF sont également en cours de préparation pour apporter les fournitures humanitaires dont la population a désespérément besoin.
Ces dernières semaines, nos interventions ont porté sur les domaines suivants
- Depuis le début de l’année, l’UNICEF a acheminé 2,2 millions de litres de carburant pour assurer le fonctionnement des infrastructures d’accès à l’eau.
- 1,5 million de personnes ont eu accès à l’eau potable
- 193 375 personnes ont bénéficié d’un meilleur accès aux équipements d’hygiène et services d’assainissement
- 17 284 personnes ont reçu des produits de potabilisation de l’eau et d’assainissement
- En juin 2025, 113 718 enfants ont été dépistés pour identifier des potentiels cas de malnutrition. Parmi eux, 5 870 souffraient de malnutrition aiguë sévère, une hausse de 180 % par rapport à février 2025.
- 1 527 enfants et femmes ont eu accès à des soins de santé de première nécessité
- L’UNICEF et ses partenaires ont mis en place 103 espaces d’apprentissage qui répondent aux besoins de 57 000 enfants. Malheureusement, 68 de ces centres ont dû fermer leurs portes en juin 2025 en raison des bombardements et des ordres d’évacuation incessants.
- 5 744 enfants, adolescents et parents ont bénéficié d’une aide en matière de santé mentale et d’un soutien psychosocial
- 269 189 enfants ont été sensibilisés aux dangers des mines et explosifs
- En juin et en juillet, 26 381 personnes ont reçu des transferts d’argent pour acheter des biens de première nécessité. Depuis le début de l’année, ce sont 359 000 personnes qui ont bénéficié de cette aide financière.
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