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Rakaa (3 semaines) et sa mère Halima à la clinique de BAWA destiné aux personnes déplacées. ©UNICEF/UNI430602/N’Daou

Mali : les enfants paient le prix fort

Résumé des propos du représentant de l’UNICEF au Mali, Pierre Ngom – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse s’étant tenue aujourd’hui au Palais des Nations à Genève.

« Les restrictions d’accès humanitaire et les déplacements internes croissants de populations alimentent une crise de la malnutrition infantile qui menace un million d’enfants de moins de cinq ans, dans un contexte de résurgence de la polio et d’une épidémie de rougeole.

Des membres de groupes armés non étatiques ont revendiqué une série d’attaques contre des positions des forces de sécurité maliennes à Gao, ainsi que des tirs d’obus récurrents contre l’aéroport et des avant-postes militaires à Tombouctou. Depuis le 8 août 2023, des membres des groupes armés non étatiques imposent un blocus à la ville de Tombouctou, en coupant les principales voies d’approvisionnement. Le 7 septembre 2023, une attaque contre un bateau sur l’axe Gao-Tombouctou a causé la mort d’au moins 24 enfants.

Les attaques en cours continuent de créer le chaos pour ces enfants. À quelques semaines de la rentrée scolaire 2023-2024, plus de 1 500 écoles sur 9 000 ne sont pas en mesure d’ouvrir, en partie à cause de l’insécurité. Au total, un demi-million d’enfants sont concernés.

L’insécurité accrue a été amplifiée par le retrait continu de la MINUSMA et constitue une entrave aux accords d’Alger et au dialogue inter-malien.

Les investissements dans la paix et la sécurité doivent aller de pair avec la scolarisation et l’apprentissage de tous les enfants, leur vaccination complète, leur protection contre les violations graves et la lutte contre la malnutrition. »