L'univers UNICEF France

Le programme École amie
des droits de l’enfant vise à faire de l’école un lieu plus juste, plus inclusif et plus participatif.

Découvrir
Ville amie logo

297 villes et intercommunalités ont intégré le réseau Ville amie des enfants pour le mandat 2020/2026. Rejoignez le grand réseau Ville amie des enfants.

Découvrir
My Unicef logo

Trouvez des informations,
des activités ludiques et éducatives, des ressources pédagogiques ou comment créer un projet solidaire.

Découvrir
Photo d'illustration de la boutique solidaire de l'UNICEF France

Que devient la boutique de l’UNICEF France ?

Notre boutique en ligne solidaire ferme ses portes. Lisez notre FAQ pour en savoir plus.

En savoir plus
© UNICEF/UN0336758/

Maltraitance et confinement : écoutons les cris des enfants

Du fait du confinement mis en place pour limiter la propagation du Covid-19, les situations de violences à l’encontre des enfants risquent d’augmenter, mais les signalements sont rendus plus difficiles. Pourtant, il faut entendre les violences que subissent plus de 200 enfants chaque jour et les aider à obtenir de l’aide.

Les enfants sont à de nombreux égards les victimes cachées de la crise sanitaire liée au Covid-19. En temps normal, ils sont plus de 200 à subir chaque jour en France des violences physiques, psychologiques ou sexuelles de la part de leur entourage. Compte tenu du confinement, on peut logiquement s’attendre à ce que ce nombre augmente. Pourtant, très peu d’enfants appellent aujourd’hui le 119. Ce numéro gratuit, accessible 24h/24 et 7 jours sur 7, enregistrait jusqu’ici un pic d’appels le mercredi.  

Au 119, priorité aux enfants

Mais depuis la mise en place des mesures de confinement, les victimes n’appellent plus. Pourquoi ? Parce que la plupart des enfants sont enfermés avec les auteurs des violences. Ils peuvent craindre d’être surpris ou avoir plus de difficultés qu’en période normale à s’éclipser pour téléphoner. Beaucoup d’enfants, qu’ils soient victimes, témoins ou confidents d’autres enfants, ne connaissent pas le 119 ou ne savent pas que leur appel sera traité en priorité. Enfin, certains enfants n’ont pas conscience que ce qu’ils vivent est une violence. Ils ignorent que c’est interdit et qu’ils n’ont pas commis de faute. Ils peuvent spontanément minimiser les faits subis ou n’osent pas signaler ce qu’ils vivent ou ont vécu.

Le gouvernement a déployé une campagne de sensibilisation sur le 119 destinée aux adultes et de nombreuses associations de protection de l’enfance se sont mobilisées sur cet enjeu majeur. En complément de ces actions, il nous paraît indispensable de s’adresser directement aux enfants et aux adolescent.e.s pour les sensibiliser. Avec d’autres associations de protection de l’enfance et #NousToutes, nous voulons que les enfants qui subissent des violences sachent que des adultes sont à leur écoute. En appelant le 119, ou en remplissant un formulaire en ligne, ces enfants pourront obtenir l’aide nécessaire face aux situations dangereuses.

Pour nous, il est primordial de briser l’omerta, de faire en sorte que les enfants puissent parler. Les enfants doivent être informés de leur droit à être protégés de la violence et savoir que des professionnels sont là pour recueillir leur parole et les accompagner. Pour toucher directement enfants et adolescent.e.s, nous comptons investir les réseaux sociaux et impliquer des personnalités et des influenceurs. Notre objectif est que les plus jeunes gardent en mémoire l’existence du 119 et se sente en mesure d’y recourir quand le besoin s’en fait sentir, pendant le confinement mais aussi après.

Rejoignez la campagne #EntendonsLeursCris sur les réseaux sociaux en téléchargeant des visuels et des affiches à imprimer.