Mortalité maternelle et infantile en Afrique : une réduction notable, mais trop lente
Publié le 05 juin 2014
Le Fonds français MUSKOKA donne un coup d’accélérateur pour sauver davantage de mères et d’enfants.
Nous connaissons aujourd’hui les solutions pour freiner la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Et pourtant, trop de mamans et d’enfants meurent encore de causes évitables.
L’Afrique de l’Ouest et du Centre abrite moins de 6% de la population mondiale mais porte 33% du fardeau mondial de décès maternels et plus de 30% du fardeau mondial de la mortalité infanto-juvénile
L’élimination des décès est un objectif réalisable. C’est ce à quoi s’attèle le Fonds français Muskoka à travers la facilitation de l'accès aux soins de santé de qualité avant, pendant et après l'accouchement, et le renforcement des systèmes de santé de dix pays d’Afrique subsaharienne francophone et de Haïti, en joignant les forces de quatre agences des Nations Unies.
Le Fonds français Muskoka a été créé suite au sommet du G8 de juin 2010, à Muskoka, au Canada. La France s’est engagée à investir 95 millions d’Euros jusqu’en 2015 pour soutenir le travail conjoint de quatre agences des Nations Unies. Autour d’un plan commun d’analyse et d’interventions, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), et ONU Femmes collaborent pour renforcer les systèmes de santé dans le cadre du mécanisme d’Harmonisation pour la Santé en Afrique.
Plus d’information
Brochure du Fonds français Muskoka [PDF-860 Kb]
Média
La majorité des décès de mères et d'enfants sont évitables...
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