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Petite fille écrivant sur un tableau blanc dans une école.
15 millions d’enfants vivent en France, soit un cinquième de la population, et bien peu d’entre eux voient l’ensemble de leurs droits respectés. © UNICEF/UN0542902/Margaryan

Présidentielle 2022 : les droits de l’enfant doivent être la boussole du futur mandat

Les enfants ne sont pas seulement l’avenir de notre pays et de notre planète, ils en sont aussi le présent. A l’approche du 24 avril, l’UNICEF France réitère sa demande de placer les droits de l’enfant au cœur du prochain mandat.

15 millions d’enfants vivent en Francesoit un cinquième de la population, et bien peu d’entre eux voient l’ensemble de leurs droits respectés.

Ces 20 dernières années, plus de 50 000 enfants ont été enfermés en rétention et en zone d’attente et, ces 10 dernières années, 115 enfants, âgés pour la plupart de moins de dix ans, sont décédés dans la rue.

Le nombre d’enfants dans la rue est encore trop élevé. Dans la nuit du 31 janvier 2022 seulement, 890 enfants dont la famille avait sollicité le 115 ont été contraints de dormir dans la rue faute de places d’hébergement disponibles. Encore aujourd’hui, des centaines de mineurs isolés doivent survivre dans la rue plusieurs mois dans l’attente qu’un juge des enfants reconnaisse leur minorité et qu’ils soient confiés à la protection de l’enfance.

Trop d’enfants vivent encore dans des conditions les confrontant notamment à l’insécurité : en 2021, environ 5 700 enfants vivaient dans les bidonvilles métropolitains. Certains enfants ne sont pas scolarisés mais n’apparaissent pas dans les statistiques : parmi eux, des enfants vivant en habitat précaire, des mineurs non-accompagnés, des enfants qui connaissent un éloignement de l’école, et des enfants porteurs de handicap.

De plus, on estime que 200 000 à 400 000 le nombre d’enfants ayant besoin de soins, pour seulement 600 pédopsychiatres disponibles, soit deux fois moins qu’il y a 10 ans. Certains enfants n’ont un accès que très réduit à la culture ou aux vacances, nombreux sont victimes de violence et un grand nombre n’a jamais été associé aux décisions qui les concernent, notamment en matière de politique publique.

De fortes disparités territoriales existent pour l’accès aux droits de tous les enfants en France, notamment ceux vivant en outre-mer. Par exemple, les taux de non scolarisation en Guyane et à Mayotte sont au moins de 8 points supérieurs à ceux de l’Hexagone, et les enfants migrants à Mayotte ont près de 20 fois plus de risque de se voir placés en rétention administrative.

Tous les enfants ont les mêmes droits

Au regard de la Convention internationale des droits de l’enfant, tous les enfants ont les mêmes droits.

  1. La non-discrimination : tout enfant sur le territoire d’un Etat ayant signé et ratifié la Convention a les mêmes droits. Un enfant est un enfant et ne doit être discriminé sous aucun prétexte ;
  2. Le droit à la vie, à la survie et au développement : l’enfant doit bénéficier d’un cadre propice à son épanouissement, parmi lequel l’accès aux services de base (éducation, santé, logement…) ;
  3. L’intérêt supérieur de l’enfant : principe selon lequel l’intérêt de l’enfant doit prévaloir sur toute autre considération ;
  4. Le respect des opinions de l’enfant : l’écoute et la prise en compte de ses opinions, son libre accès à des informations adaptées à son âge ainsi que son droit à la participation sont essentiels.

Les droits de l’enfant doivent être une boussole

En 1990, la France a été l’un des premiers pays à ratifier cette convention. Il est de la responsabilité du gouvernement de prendre en considération dans ses lois, ses politiques et ses pratiques des principes et des dispositions pour veiller à ce que les droits de chaque enfant soient respectés, d’où que vienne l’enfant.

Plus de trente ans après la ratification de cette Convention, les défis auxquels la France et le monde sont confrontés commandent plus que jamais de considérer les droits de l’enfant comme une boussole pour l’action publique de la France.

Les enfants au cœur des programmes des candidats

Pour mieux répondre à ces défis, un véritable ministère de l’Enfance permettrait de rappeler la priorité fondamentale que doit représenter l’enfance et la jeunesse au sein d’un projet juste et durable. Ce ministère de plein exercice, doté d’un budget, de services dédiés et d’une influence forte, permettrait de développer et de mettre œuvre une politique publique transversale, cohérente et pensée avec et pour les enfants et les jeunes. Parmi les mesures indispensables, l’UNICEF France propose 15 mesures dans le cadre de ces élections.

Alors que les prochaines années seront décisives sur plusieurs plans (climatique, démocratique, humain), l’UNICEF France appelle à ce que les Droits de l’enfant, et plus globalement les droits humains, soient placés au cœur du prochain mandat.

Photo d'illustration d'un jeune garçon en France

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