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© UNICEF/UN0649044/Wenga
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RDC : l'UNICEF et le PAM demandent des mesures pour protéger les enfants et un accès humanitaire sans entrave

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM) appellent à une action immédiate pour protéger les enfants et les familles pris dans l’escalade de la violence dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) où un nombre croissant de personnes, y compris des enfants, ont été blessées ou tuées près de camps de fortune. Les deux agences appellent toutes les parties au conflit à donner la priorité à la protection des civils et à permettre aux agences humanitaires de faire leur travail.

Kinshasa, le 23 février 2024 – Le dernier conflit en date dans l’est de la RDC a entraîné des conditions catastrophiques pour la population locale. Au cours des deux dernières semaines, des combats acharnés se sont déroulés à 25 kilomètres à l’ouest de Goma, dans la ville de Sake, où les enfants et leurs familles sont pris dans des tirs croisés meurtriers.

« Les enfants de la RDC ont besoin de paix maintenant », a déclaré Grant Leaity, représentant de l’UNICEF en RDC. « Nous demandons que les enfants soient protégés dans cette guerre et que l’on mette fin à cette violence en redoublant d’efforts pour trouver une solution diplomatique. Nous sommes extrêmement préoccupés par la sécurité des enfants et de leurs familles dans les camps de Goma et aux alentours. »

Cela a déclenché un énorme mouvement de population vers des camps de déplacés déjà surpeuplés. 214 950 personnes supplémentaires ont rejoint les 500 000 personnes déjà déplacées dans les régions proches de Goma. Des dizaines de milliers d’autres personnes se sont dirigées vers Minova, dans le Sud-Kivu.

Des routes terrestres essentielles à la livraison de nourriture et d’autres fournitures ont été entravées, provoquant des pénuries et des hausses de prix sur les marchés locaux de Goma. Cette situation met encore plus à rude épreuve les familles qui luttent pour mettre de la nourriture sur leur table.

« Nous sommes confrontés à une catastrophe humanitaire massive », a déclaré Peter Musoko, directeur de pays et représentant du PAM en RDC. « Il ne faut pas se leurrer : si nous n’agissons pas maintenant, des vies seront perdues ».

L’augmentation de la violence et des déplacements met à rude épreuve les ressources dont disposent les deux agences pour mettre en place une réponse globale comprenant de la nourriture, de l’eau potable, la garantie de bonnes conditions sanitaires, des abris sûrs, des soins de santé de base et des services de protection pour les femmes et les enfants.

Le PAM lance un appel de 300 millions de dollars pour les six prochains mois. L’agence a besoin de 78 millions de dollars immédiatement pour combler cette lacune et poursuivre ses opérations, alors qu’une pénurie de ressources urgente se profile à l’horizon du mois de mars.

Pour les six prochains mois, l’UNICEF a besoin de 400 millions de dollars pour son intervention d’urgence dans l’est de la RDC, avec un besoin immédiat de 96 millions de dollars. Suite à cet afflux récent de personnes déplacées, les priorités urgentes sont le déploiement de cliniques mobiles pour fournir des soins médicaux d’urgence et des services de nutrition dans et autour des camps, le renforcement de la prévention et de l’endiguement du choléra, la distribution d’articles non alimentaires, l’augmentation du transport d’eau par camion, la prise en charge des enfants non accompagnés et le regroupement avec leur famille, et la fourniture de services pour prévenir et répondre aux cas de violence basée sur le genre.

La RDC est devenue l’une des plus importantes crises de déplacement interne du continent, avec 6,9 millions de personnes déplacées, principalement en raison du conflit dans l’est du pays. Rien que l’année dernière, l’OIM a évalué à 1,6 million le nombre de personnes déplacées.