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Le 2 août 2022, l'ambassadrice de l'UNICEF Priyanka Chopra Jonas a visité le Centre Spynka pour le développement de la petite enfance à Varsovie, en Pologne. ©UNICEF/UN0681747/Tremeau
Le 2 août 2022, l'ambassadrice de l'UNICEF Priyanka Chopra Jonas a visité le Centre Spynka pour le développement de la petite enfance à Varsovie, en Pologne. ©UNICEF/UN0681747/Tremeau

Pologne : Priyanka Chopra Jonas à la rencontre des familles ukrainiennes

Varsovie, le 3 août 2022 – En visite en Pologne, l’ambassadrice de l’UNICEF, Priyanka Chopra Jonas, rencontre des familles de réfugiés ukrainiennes et appelle à un soutien accru pour ces enfants déracinés.

L’ambassadrice de l’UNICEF Priyanka Chopra Jonas s’est rendue en Pologne cette semaine pour rencontrer des enfants et des familles réfugiés ayant fui la guerre en Ukraine.

Chopra Jonas a visité un espace « Point bleu » au Centre d’hébergement pour réfugiés de Varsovie, où elle a pu rencontrer des mères et des enfants ukrainiens qui séjournent actuellement dans ce centre, le plus grand du pays.

« Tous les enfants que j’ai rencontrés souffrent de ne pouvoir rentrer chez eux », a déclaré Chopra Jonas. « Les blessures invisibles de la guerre sont souvent celles dont on parle le moins mais elles sont pourtant les plus dévastatrices pour un enfant. Il était incroyablement rassurant de voir la réponse rapide de l’UNICEF et son travail en partenariat avec le peuple et le gouvernement polonais pour offrir aux enfants et à leurs familles un sentiment de sécurité, un soutien scolaire, une sensibilisation à leurs droits et un appui en matière de santé mentale. Tous les enfants, où qu’ils soient, ont le droit de bénéficier de ce type d’aide, peu importe qui ils sont ou d’où ils viennent ».

Pendant deux jours, Chopra Jonas a visité plusieurs programmes du nouveau bureau d’intervention de l’UNICEF en Pologne, mis en place à la suite de la guerre en Ukraine. Elle a passé du temps dans un centre d’éducation soutenu par l’UNICEF qui, en partenariat avec la municipalité de Varsovie, aide les enfants ukrainiens à rattraper leur retard, à suivre des cours de langue, à acquérir des compétences générales et à participer à d’autres activités avant le début de la nouvelle année scolaire. Dans un centre de développement de la petite enfance « Spynka », qui fournit un soutien et des services de garde d’enfants aux réfugiés ukrainiens, Chopra Jonas a rencontré des enfants plus jeunes et leurs mères, s’informant directement des défis auxquels sont confrontées les familles.

Une crise qui concerne les femmes et les enfants

Près des deux tiers des enfants sont déplacés soit à l’intérieur de l’Ukraine, soit dans les pays voisins, le plus grand nombre d’entre eux se trouvant en Pologne. Plus de 90 % des déplacés de cette guerre sont des femmes et des enfants.  

« C’est une crise qui concerne les femmes et les enfants », a déclaré Chopra Jonas. « Les femmes que j’ai rencontrées m’ont profondément touchée et inspirée. Non seulement elles sont les mères qui ont dû fuir la guerre en laissant derrière elles leurs maris et leurs proches, mais elles sont maintenant les seules à s’occuper des enfants. Elles sont les psychologues qui aident les enfants et apaisent leurs cauchemars de guerre. Elles sont aussi les enseignantes. Les bénévoles du Point Bleu. Elles mettent leur propre traumatisme de côté, pour prendre soin des enfants et les protéger. »

Enfin, dans le cadre d’une colonie de vacances, proposée par une organisation partenaire de l’UNICEF, Chopra Jonas a passé du temps avec les jeunes bénéficiaires, âgés de 5 à 16 ans, pour des cours de rattrapage, des jeux éducatifs, des activités de développement des compétences, des cours de polonais, ainsi que des activités sportives en plein air.

Une réponse multisectorielle

« Beaucoup d’enfants qui fuient la guerre en Ukraine ont tout laissé derrière eux », a déclaré Rashed Mustafa, coordinateur de l’UNICEF en Pologne, responsable des interventions d’urgence. « Leurs maisons, leurs amis, même leurs animaux domestiques et leurs jouets préférés. Notre intervention en Pologne consiste à les protéger, à leur donner accès à l’éducation et à leur apporter un soutien en matière de santé mentale. En seulement 21 semaines, nous avons mis en place des programmes et des partenariats solides dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la protection, de la santé mentale, du développement de la petite enfance et de l’engagement des jeunes. Avec les mois plus froids qui approchent et une augmentation potentielle du nombre de réfugiés, nous intensifions notre réponse et renforçons nos partenariats avec les gouvernements centraux et locaux et les partenaires de la société civile afin de pouvoir continuer à soutenir ces enfants les plus vulnérables. »

Préparer la rentrée scolaire

L’accès à l’éducation est un élément essentiel de l’intervention de l’UNICEF en Ukraine et dans la région, car la guerre – et la destruction du système éducatif – a un impact dramatique sur la vie et l’avenir des 5,7 millions d’enfants du pays en âge d’être scolarisés. Pour les quelques 2,2 millions d’enfants ukrainiens qui ont cherché refuge dans les pays voisins, chaque occasion de poursuivre leur éducation est essentielle. L’UNICEF soutient de multiples solutions, notamment dans les écoles, par le biais de l’enseignement à distance et de cours de rattrapage ou de langue, afin d’aider les enfants à rattraper les cours manqués et à s’intégrer dans les systèmes éducatifs nationaux des pays d’accueil.

Afin de s’assurer que tous les élèves réfugiés ukrainiens bénéficient d’un soutien pour intégrer les systèmes scolaires locaux avant la nouvelle année scolaire, l’UNICEF lance un appel :

  • Aux gouvernements des pays d’accueil, aux organisations humanitaires et aux donateurs afin qu’ils continuent à soutenir les programmes de rattrapage et d’apprentissage, y compris en amont de la nouvelle année scolaire.
  • Aux donateurs afin de soutenir les gouvernements des pays d’accueil dans l’intensification des programmes de santé mentale et de soutien psychosocial et des activités récréatives, y compris dans les écoles.
  • Aux gouvernements des pays d’accueil afin qu’ils veillent à ce que les enfants ukrainiens et leurs familles, ainsi que les enseignants ukrainiens réfugiés, aient accès à un soutien linguistique et culturel, et afin qu’ils continuent à donner la priorité à l’intégration des enfants dans les systèmes d’éducation traditionnels dès que possible, avec des enseignants qualifiés pour soutenir l’apprentissage et le bien-être.
  • Aux gouvernements des pays d’accueil afin qu’ils veillent à ce que leurs enseignants disposent des compétences nécessaires pour aider les élèves ukrainiens nouvellement intégrés dans leurs classes, en proposant des formations sur la santé mentale et le soutien psychosocial, l’éducation inclusive et la prévention du harcèlement et de la violence en milieu scolaire.
  • Aux gouvernements des pays d’accueil afin qu’ils soutiennent l’intégration des enseignants ukrainiens dans le système national en tant qu’enseignants, assistants pédagogiques ou médiateurs culturels pour faciliter l’intégration des enfants ukrainiens.

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