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Gaza Bombardements
Au milieu d'une violence incessante, des familles fuient leurs maisons détruites dans le quartier de Tal al-Hawa, cherchant refuge dans le sud de la bande de Gaza. © UNICEF/UNI453270/El Baba

Gaza : les femmes et les nouveau-nés subissent le poids du conflit

Les femmes, les enfants et les nouveau-nés de Gaza paient doublement le lourd tribut de l’escalade des hostilités dans le territoire palestinien occupé, à la fois en tant que victimes et en raison d’un accès réduit aux services de santé, avertissent le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), l’Agence des Nations unies pour la santé sexuelle et reproductive (UNFPA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Jérusalem-Est/Genève/New York/Paris, le 3 novembre 2023 – Au 3 novembre, selon les données du ministère de la santé, 2 326 femmes et 3 760 enfants ont été tués dans la bande de Gaza, soit 67 % de l’ensemble des victimes, tandis que des milliers d’autres ont été blessés. Cela signifie que 420 enfants sont tués ou blessés chaque jour, certains d’entre eux n’ayant que quelques mois.

Les bombardements, les installations sanitaires endommagées ou non fonctionnelles, les déplacements massifs, l’effondrement des systèmes d’approvisionnement en eau et en électricité ainsi que l’accès restreint à la nourriture et aux médicaments perturbent gravement les services de santé maternelle, néonatale et infantile. On estime à 50 000 le nombre de femmes enceintes à Gaza, dont plus de 180 accouchent chaque jour. Quinze pour cent d’entre elles sont susceptibles de connaître des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement et de nécessiter des soins médicaux supplémentaires.

Ces femmes n’ont pas accès aux services obstétriques d’urgence dont elles ont besoin pour accoucher en toute sécurité et s’occuper de leurs nouveau-nés. Avec la fermeture de 14 hôpitaux et de 45 centres de soins de santé primaires, certaines femmes doivent accoucher dans des abris, chez elles, dans les rues au milieu des décombres ou dans des établissements de santé débordés, où les conditions sanitaires se dégradent et où les risques d’infection et de complications médicales augmentent. Les établissements de santé sont également la cible de tirs – le 1er novembre, l’hôpital Al Hilo, une maternité essentielle, a été bombardé.

Les mères luttent pour nourrir et soigner leur famille

On s’attend à ce que les décès maternels augmentent en raison du manque d’accès à des soins adéquats. Le bilan psychologique des hostilités a également des conséquences directes – et parfois mortelles – sur la santé maternelle, notamment une augmentation des fausses couches dues au stress, des mortinaissances et des naissances prématurées.

Avant l’escalade, la malnutrition était déjà élevée chez les femmes enceintes, avec des répercussions sur la survie et le développement de l’enfant. Alors que l’accès à la nourriture et à l’eau se dégrade, les mères luttent pour nourrir et soigner leur famille, augmentant ainsi les risques de malnutrition, de maladie et de décès.

La vie des nouveau-nés ne tient également qu’à un fil. Si les hôpitaux manquent de carburant, la vie d’environ 130 prématurés qui dépendent des services de soins néonatals et intensifs sera menacée, car les couveuses et autres équipements médicaux ne fonctionneront plus.

Plus de la moitié de la population de Gaza est actuellement réfugiée dans les installations de l’UNRWA dans des conditions désastreuses, avec des réserves d’eau et de nourriture inadéquates, ce qui provoque la faim et la malnutrition, la déshydratation et la propagation de maladies d’origine hydrique. Selon les premières évaluations de l’UNRWA, 4 600 femmes enceintes déplacées et environ 380 nouveau-nés vivant dans ces installations ont besoin de soins médicaux. Plus de 22 500 cas d’infections respiratoires aiguës ont déjà été signalés, ainsi que 12 000 cas de diarrhée, ce qui est particulièrement préoccupant compte tenu des taux élevés de malnutrition.

Tous les civils ont droit aux soins de santé

Malgré l’absence d’un accès durable et sûr, les agences des Nations unies ont envoyé à Gaza des médicaments et des équipements vitaux, notamment des fournitures pour les nouveau-nés et les soins de santé maternelle. Mais il en faut beaucoup plus pour répondre aux immenses besoins des civils, notamment des femmes enceintes, des enfants et des nouveau-nés. Les agences humanitaires ont besoin de toute urgence d’un accès durable et sûr pour acheminer davantage de médicaments, de nourriture, d’eau et de carburant dans la bande de Gaza. Aucun carburant n’est arrivé dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Les agences humanitaires doivent recevoir du carburant immédiatement pour pouvoir continuer à soutenir les hôpitaux, les usines de production d’eau et les boulangeries.

Une pause humanitaire immédiate est nécessaire pour alléger les souffrances et empêcher une situation désespérée de devenir catastrophique.

Toutes les parties au conflit doivent respecter les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire, à savoir protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris les soins de santé. Tous les civils, y compris les otages actuellement détenus à Gaza, ont droit aux soins de santé. Tous les otages doivent être libérés sans délai ni condition.

En particulier, toutes les parties doivent protéger les enfants et leur accorder la protection spécifique à laquelle ils ont droit en vertu du droit international humanitaire et des droits de l’homme.

Gaza enfant seul dans les décombres

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