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Paludisme chez l’enfant

Objectifs

Conformément à la déclaration d’Abuja d’octobre 1998, visant à Faire reculer le paludisme en Afrique, et aux objectifs du document intitulé « Un Monde digne des enfants », adopté à l’issue de la Session extraordinaire des Nations Unies consacrée aux enfants, l’UNICEF s’emploie à contribuer à faire en sorte que d’ici à l’an 2005 :

  • Au moins 60% des personnes atteintes de paludisme aient promptement accès à un traitement correct, abordable et approprié et puissent l’utiliser correctement dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômes
  • Au moins 60% des personnes risquant de contracter le paludisme, notamment les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, bénéficient à l’échelle individuelle et communautaire d’un ensemble adéquat de mesures de protection, comme des moustiquaires imprégnées d’insecticide et d’autres interventions accessibles et abordables.
  • Au moins 60% de toutes les femmes enceintes qui risquent de contracter le paludisme, notamment lors de leur première grossesse, aient accès à une prophylaxie médicamenteuse ou à un traitement préventif intermittent.

Défis

Toutes les 30 secondes, un enfant meurt du paludisme quelque part dans le monde. Au moins 500 millions de personnes par an contractent cette maladie et un million en meurent. Quatre vingt dix pour cent de ceux qui en meurent vivent en Afrique, où le paludisme est à l’origine d’environ un décès d’enfant sur cinq. La maladie contribue également pour beaucoup chez les enfants à l’anémie, cause importante de retards de croissance et de développement.

Pendant la grossesse, le paludisme est associé aux maladies maternelles et à l’anémie grave. Il contribue à l’insuffisance pondérale à la naissance – l’un des principaux facteurs de mortalité infantile. Le paludisme a également d’importantes répercussions économiques en Afrique, ralentissant la croissance et le développement économiques et perpétuant le cercle vicieux de la pauvreté.

Il existe des traitements et des solutions utiles. Dormir sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide permet de réduire de 20 % la mortalité infantile. L’accès rapide à un traitement efficace permet de réduire encore plus le taux de mortalité. Administré pendant la grossesse, le traitement préventif intermittent du paludisme permet de réduire la proportion d’enfants atteints d’insuffisance pondérale à la naissance et le taux de mortalité maternelle.

Néanmoins, bon nombre d’enfants meurent à domicile, avant d’avoir accès à des traitements et moyens de prévention susceptibles de leur sauver la vie. Le paludisme est véritablement une maladie de la pauvreté. Elle touche principalement les populations défavorisées, qui tendent à vivre dans des régions infestées et dans des habitations qui protègent peu, ou pas du tout, des moustiques.

Le taux d’utilisation par les ménages de moustiquaires imprégnées d’insecticide reste faible, n’avoisinant en moyenne que 1 %, car dans certaines régions les moustiquaires sont encore d’un prix prohibitif ou ne sont pas disponibles. En outre, l’insecticide perd de son efficacité avec le temps et les moustiquaires doivent donc être retraitées.

La résistance aux médicaments antipaludiques et notamment à la chloroquine s’intensifie également dans certaines régions d’Afrique. Un traitement efficace de remplacement a été mis au point, mais qui est considérablement plus coûteux.
 

Solutions

L’UNICEF est partenaire de l’initiative Faire reculer le paludisme, un partenariat mondial fondé en 1998 par l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Banque mondiale, dans le but de réduire de moitié d’ici à 2010 le nombre de cas de paludisme dans le monde. L’initiative permet aux pays concernés de prendre des mesures efficaces et durables contre le paludisme en mettant l’accent sur ces outils et stratégies qui ont fait leurs preuves.

Moustiquaires imprégnées d’insecticide

Il est établi qu’un taux élevé de distribution et d’utilisation des moustiquaires traitées permet de réduire d’environ un quart le nombre de cas de paludisme. En plus de réduire le taux de morbidité maternelle, l’utilisation par les femmes enceintes de moustiquaires traitées aide à préserver la santé des nourrissons, car le paludisme contribue pour beaucoup à l’insuffisance pondérale à la naissance.

L’UNICEF soutient et préconise l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide. L’organisation montre l’exemple en achetant et en fournissant des moustiquaires et de l’insecticide et coopère avec l’OMS en vue d’encourager les producteurs de moustiquaires et d’insecticide à mettre au point des moustiquaires plus abordables et efficaces.

L’UNICEF coopère avec des organisations non gouvernementales (ONG) et des agents sanitaires communautaires et villageois pour mettre au point des systèmes de distribution locaux.

Au Kenya, par exemple, les communautés gèrent des programmes de fonds auto renouvelables dans le cadre desquels les moustiquaires sont vendues à un prix symbolique, les fonds ainsi réunis servant à acheter davantage de moustiquaires ou à financer d’autres initiatives de développement communautaire. Au Mozambique, une ONG vend à un prix négocié des moustiquaires achetées par l’UNICEF, avec une faible marge bénéficiaire servant à rémunérer les agents communautaires pour le transport.

Traitement préventif intermittent

Le traitement préventif intermittent consiste à administrer aux femmes enceintes au moins deux doses d’un médicament antipaludique, la sulfadoxine-pyrimethamine (SP), à chaque consultation anténatale suivant le premier trimestre de la grossesse, qu’elles présentent ou non des symptômes de paludisme. Il a été établi que ce traitement préventif réduit considérablement le risque d’anémie chez la mère, ainsi que l’insuffisance pondérale à la naissance.

Des études ont montré que le traitement préventif intermittent peut également permettre de réduire l’anémie et le paludisme clinique chez les nourrissons et pourrait être prochainement administré dans le cadre des consultations de vaccination systématique (traitement préventif intermittent chez les nourrissons (TPIN)).

L’UNICEF s’associe à l’initiative Pour une grossesse à moindre risque et à des services de soins anténatals nationaux pour veiller à ce que les femmes et leurs nouveau-nés aient accès à des services de qualité dans le domaine des soins anténatals et de la santé en matière de reproduction, y compris le traitement préventif intermittent contre le paludisme et les moustiquaires imprégnées d’insecticide.

Traitement antipaludique efficace

Pour un enfant atteint de paludisme, attendre, ne serait-ce que six heures, avant d’être traité, peut être mortel. L’UNICEF contribue à fournir des médicaments antipaludiques essentiels, coopère avec les gouvernements et les communautés en vue d’améliorer et de promouvoir la prise en charge des cas de paludisme et de veiller à ce que les enfants aient accès à des médicaments dans les 24 heures suivant l’apparition de la maladie.

Avec d’autres partenaires oeuvrant en faveur de la santé des enfants, l’UNICEF aide les centres de soins de santé infantile, fixes et mobiles, à administrer un « ensemble d’interventions préventives » pour les enfants. Ceci est lié à la stratégie de Prise en charge intégrée par la communauté des maladies de l’enfance – une initiative importante en faveur de la survie de l’enfance qui vise à renforcer les services de santé en faveur des jeunes enfants là où commencent les soins : à domicile et dans les communautés.

L’ensemble d’interventions de prévention du paludisme comprend généralement

  • Des vaccinations systématiques
  • Des suppléments de vitamine A (ou de micronutriments multiples)
  • Des moustiquaires imprégnées d’insecticide (et des kits de retraitement d’insecticide)
  • Des « kits » ‘antipaludiques’ de traitement de la fièvre à domicile

La lutte contre le paludisme est également un aspect essentiel de la stratégie de survie et de développement accélérés de l’enfant, une stratégie sanitaire de l’UNICEF spécialement destinée à l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

L’UNICEF coopère également avec le partenariat Faire reculer le paludisme, afin de mettre au point un système de suivi et d’évaluation permettant de suivre les progrès réalisés à l’échelle des pays, des régions et du monde, facteur important dans la lutte mondiale contre la maladie.

Partenariats et initiatives mondiaux

Avec le Programme des Nations Unies pour le développement et la Banque mondiale, l’UNICEF s’est associé au Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé en octobre 1998 pour fonder le partenariat mondial visant à Faire reculer le paludisme. Le groupe comprend maintenant également des gouvernements de pays touchés par la maladie, des organisations non gouvernementales, des institutions académiques, des représentants du secteur privé international et des groupes de recherche.

Le 25 avril 2000, des chefs d’État ou des hauts représentants de 44 pays africains touchés par le paludisme se sont réunis à Abuja (Nigéria) à l’occasion du premier Sommet sur le paludisme jamais organisé.

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