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Sasha, 12 ans, a été contraint de fuir son village de Vrubivka, dans la région de Luhansk en ukraine. Ses parents et son grand-père sont restés sur place.
Sasha, 12 ans, a été contraint de fuir son village de Vrubivka, dans la région de Luhansk en ukraine. Ses parents et son grand-père sont restés sur place. Photo prise le 28 mars 2022. © UNICEF/UN0615975/Hrom

Ukraine : « Fuir pour sauver nos enfants et échapper à l’enfer»

A Boutcha, comme dans d’autres villes ukrainiennes, on assiste à des scènes glaçantes.  Des immeubles rasés, des écoles détruites et des quartiers transformés en champs de ruines. Certaines familles ont pu s’échapper à temps de la ville. C’est le cas de Yevgeniya et de son fils Davyd qui nous racontent leur calvaire.

Yevgeniya, la mère de Davyd, 7 ans, se souvient des atrocités qu’elle a vécu à Boutcha. Avant de quitter la ville, la famille est restée cachée au sous-sol de leur maison, pendant toute une semaine. Pétrifiée, elle a tressailli à chaque survol de la ville par les avions de chasse, à chaque fracas d’obus, sujette aux spasmes lorsque ceux-ci  éclataient entre les maisons.

« Quand j’entendais le bruit d’un avion qui volait bas, j’avais mal à l’estomac et ça me donnait envie de vomir », nous raconte le jeune Davyd. Pendant toute une semaine cette famille n’a eu aucun répit et a dû faire face au vacarme des bombardements, cachée et totalement démunie.

« Lorsque nous étions à court de gaz et que nous n’avions plus accès au courant ni à internet, nous avons décidé de partir ». Comme les stations-services ne fonctionnaient plus, la famille a emprunté cinq litres de carburant à leur voisin et a pris la route.

« Nous avions peur qu’ils viennent chez nous et qu’ils nous emmènent ».

« Nous sommes passés devant beaucoup de voitures brûlées. On a aussi vu des tirs sur certaines voitures avec des enfants à l’intérieur », confie Davyd. « C’était terrifiant d’atteindre les postes de contrôle ».  Avec beaucoup de chance, la famille est parvenue à Kiev et a trouvé refuge dans une église. Même ici, ils ne sont pas épargnés des bombardements. Ils sortent difficilement de la torpeur.

Davyd, 7 ans, se souvient des terribles événements qui l'ont contraint, lui et sa famille, à évacuer la ville de Bucha, dans la région de Kiev, en Ukraine, déchirée par la guerre. Sa famille a passé une semaine dans le sous-sol de leur maison à Bucha.
Davyd, 7 ans, se souvient des terribles événements qui l’ont contraint, lui et sa famille, à évacuer la ville de Bucha, dans la région de Kiev, en Ukraine, déchirée par la guerre. Sa famille a passé une semaine dans le sous-sol de leur maison à Bucha. © UNICEF/UN0617994/Boyko


Comment imaginer un instant qu’une ville se retrouve complètement détruite et devienne un lieu de terreur et de massacre ?

Pourtant, le scénario est le même dans la région de Donetsk, au sud-est du pays, notamment à Marioupol où il ne reste plus grand-chose et où l’on retrouve malheureusement les mêmes images de désolation. Plus de six semaines depuis l’escalade du conflit en Ukraine, les jardins d’enfants, les écoles, les magasins, les installations sportives et les théâtres ont été détruits. L’eau et la nourriture manquent.

Au 16 avril162 enfants sont morts et 256 ont été blessés. L’ampleur de la crise a contraint plus de 10,5 millions de civils à fuir leurs foyers, soit près d’un quart de la population totale de l’Ukraine. Au moins 4,8 millions de personnes sont réfugiées dans d’autres pays et 7,1 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays.  Les infrastructures civiles et les services de base continuent d’être attaqués. Selon l’OMS, il y a eu 120 attaques contre les établissements de santé depuis le début du conflit.

Le 1er mars 2022, Xenia, 34 ans, et son fils Marc, 2 ans, ont quitté précipitamment Odessa, à 6 heures du matin, pour entrer en Roumanie, au poste frontière d'Isaccea. © UNICEF/UN0599593/Moldovan

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