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Yémen proche de la famine, des millions d'enfants en danger

Déclaration de la directrice générale d’UNICEF, Henrietta Fore

New York, le 23 novembre 2020 – « Alors que le Yémen se dirige lentement vers ce que le Secrétaire général de l’ONU a décrit comme étant potentiellement « la pire famine depuis des décennies », le risque pour la vie des enfants est plus élevé que jamais.

Les signes avant-coureurs sont clairs depuis bien trop longtemps.

Plus de 12 millions d’enfants ont besoin d’une aide humanitaire.

Les taux de malnutrition aiguë des enfants ont atteint des niveaux records dans certaines régions du pays, marquant une augmentation de 10 % rien que cette année.

Près de 325 000 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë sévère et se battent pour survivre.

Plus de cinq millions d’enfants sont confrontés à une menace accrue de choléra et de diarrhée aiguë.

La pauvreté chronique, des décennies de sous-développement et plus de cinq ans de conflits incessants ont exposé les enfants et leurs familles à une combinaison mortelle de violence et de maladie.

La pandémie de COVID-19 a transformé une crise profonde en une catastrophe imminente.

Le Yémen est un pays en proie à la violence, à la douleur et à la souffrance. L’économie est en pagaille. Le système de santé est au bord de l’effondrement depuis des années. D’innombrables écoles, hôpitaux, stations d’eau et autres infrastructures publiques essentielles ont été endommagés et détruits au cours des combats. Le mépris du droit humanitaire international est scandaleusement flagrant.

UNICEF est présent sur le terrain au Yémen depuis des décennies. Ces dernières années, nous avons étendu notre présence pour accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire à des millions d’enfants, contribuant ainsi à atténuer les souffrances et à sauver des vies.

Mais nous ne pourrons pas tenir ainsi indéfiniment.

Toutes les parties au conflit doivent garder les enfants à l’abri du danger et permettre un accès sans entrave aux communautés dans le besoin – comme c’est leur devoir en vertu du droit humanitaire international.

Les donateurs doivent s’engager et fournir les fonds supplémentaires nécessaires de toute urgence. Alors que nous approchons de la fin de l’année, l’appel humanitaire d’UNICEF n’a reçu que 237 millions de dollars sur les 535 millions nécessaires, soit un déficit de financement de près de 300 millions de dollars.

L’aide humanitaire à elle seule ne permettra pas d’éviter une famine ni de mettre fin à la crise au Yémen. Il est essentiel de mettre fin à la guerre, de soutenir l’économie et d’accroître les ressources.

Il n’y a pas de temps à perdre.

Les enfants du Yémen ont besoin de paix. La fin de ce conflit brutal est le seul moyen pour eux de réaliser leur potentiel, de reprendre leur enfance et, finalement, de reconstruire leur pays. »