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Violence contre les enfants

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Chaque jour, l’UNICEF France œuvre pour le bien-être des enfants à travers les programmes et plaidoyers déployés dans plus de 190 pays et territoires. L’UNICEF se bat pour éliminer tous les actes de violence, d’exploitation, de blessures, d’abus, de négligence, de maltraitance, y compris les abus sexuels commis sur des jeunes et des adolescents. Votre générosité est précieuse. Informez-vous dans cet article sur la violence contre les enfants et découvrez les actions concrètes de l’UNICEF France.

Qu’est-ce que la violence contre les enfants ?

Les enfants sont exposés aux violences physiques, psychologiques et sexuelles. Ces dernières peuvent subvenir partout : à l’école, dans leur communauté, en ligne ou chez eux. La violence a des conséquences sur tous les enfants. Quelle que soit la forme de violence à laquelle un enfant est exposé, cette situation peut entraîner des répercussions graves et permanentes.

La violence peut entraîner des blessures physiques, des infections sexuellement transmissibles, de l’anxiété, de la dépression, des pensées suicidaires, des grossesses non planifiées et même la mort. Les études menées suggèrent également que le stress toxique associé à la violence dans la petite enfance peut altérer de façon permanente le développement du cerveau et endommager d’autres parties du système nerveux.

De plus, certains groupes sont plus vulnérables que d’autres. Par exemple, les enfants handicapés et ceux qui subissent l’extrême pauvreté, les enfants en situation de migration, les enfants pris en charge en institutions, les enfants retenus dans des prisons, des centres d’enfermement ou des camps de réfugiés comme en Syrie. Et pour beaucoup de filles et de garçons, la violence est commise par des proches dans lesquels ils ont confiance — leurs parents ou tuteurs, frères, cousins, enseignants, pairs et voisins.

Au niveau mondial, les enfants handicapés ont trois fois plus de risque d’être victime de n’importe quelle forme de violence, morale, physique ou sexuelle.

La violence contre les enfants en quelques chiffres

Vous vous interrogez sur l’ ampleur de la violence contre les enfants? Voici les chiffres mis en avant par l’UNICEF pour comprendre la réalité de ce fléau.

  • Plus d’un milliard d’enfants subissent une forme de violence chaque année ;
  • Dans le monde, 1 fille sur 5 et 1 garçon sur 13 ont été agressés sexuellement avant d’atteindre l’âge de 18 ans ;
  • 10 % des enfants dans le monde ne disposent pas d’un accès à une protection juridique ou judiciaire quand ils sont victimes de violence
  • 1 enfant sur 4 de moins de 5 ans vit avec une mère victime de violences conjugales ;
  • 3 enfants sur 4 entre 2 et 4 ans sont régulièrement victimes de violences de la part de leur responsable légal ;
  • Un adolescent est tué par un acte de violence toutes les 7 minutes ;
  • En France, chaque jour, plus de 200 enfants subissent des maltraitances de la part de leur entourage.

Qu’est-ce que la violence basée sur le genre ?

La violence basée sur le genre (VBG) est le terme utilisé pour évoquer toutes formes de violences perpétrées à l’égard des filles et des femmes. La violence basée sur le genre est le plus souvent commise par des hommes et renforcée par des inégalités structurelles et des systèmes d’oppression qui privilégie les hommes et les garçons, affectant les filles avant leur naissance et se poursuivant tout au long de leur cycle de vie.

Vécue par plus d’une femme sur trois dans le monde, et par de plus en plus d’adolescentes, cette violence est présente dans toutes les sociétés et augmente en temps de crise. Elle doit être abordée sur les deux volets de la prise en charge judiciaire et de la prévention.

Quelles sont les conséquences de la violence contre les enfants ?

S’en prendre à un enfant en phase de développement est un acte odieux qui laisse de graves séquelles, parfois irréversibles. Les traumatismes subis peuvent :

  • Menacer la santé physique de l’enfant. Les violences vont dans certains cas jusqu’au handicap ou à l’incapacité physique, comme avec le syndrome du bébé secoué ;
  • Menacer la santé mentale de l’enfant. En percevant son entourage comme une source d’angoisse, la jeune victime éprouve des difficultés à s’épanouir et à se développer. Dans le monde, 284 millions de personnes souffrent d’anxiété et 264 millions de dépression, et l’UNICEF estime que 10 à 20 % des enfants souffrent de problèmes de santé mentale. Le suicide est également la troisième cause de décès chez les 15-19 ans ;
  • Dans le pire des cas, mener au décès. 155 000 enfants de moins de 16 ans meurent ainsi chaque année dans le monde des conséquences de la maltraitance infantile (chiffres de l’OMS).

Ces violences contre les enfants peuvent également entraîner :

  • Des difficultés à s’intégrer dans la vie publique et à réaliser son potentiel ;
  • Des troubles alimentaires, une dépendance à l’alcool ou à la drogue ;
  • Un apprentissage ralenti, notamment en cas de harcèlement à l’école ;
  • Des grossesses non planifiées et des infections sexuellement transmissibles ;
  • Une incapacité à maintenir des relations stables et à ressentir de l’empathie pour les autres ;
  • Des troubles alimentaires, une dépendance à l’alcool ou à la drogue ;
  • Un comportement plus agressif et violent et une transmission intergénérationnelle de la violence ;
  • Une exposition accrue à des situations sociales à risque (chômage, problèmes de logement).

Comment déceler les signaux d’alerte chez l’enfant ?

Les signaux d’alerte, en particulier s’ils sont persistants, doivent mener à une action rapide et adaptée pour venir en aide à un enfant victime de violence. Voici quelques signes à surveiller :

  • Une présence régulière de séquelles physiques (bleus, blessures, maigreur, etc.) et un comportement associé : crainte de rentrer chez soi, angoisse, absentéisme, agressivité, tristesse ;
  • Des signes de négligence : hygiène douteuse, vêtements inappropriés, somnolence, vol de nourriture, non-scolarisation, présence régulière dans la rue ;
  • Des comportements laissant suspecter une violence sexuelle : une demande de test VIH, d’un test de grossesse ou de contraception, difficultés à marcher ou rester assis, démangeaisons ou plaies des régions génitales, mutisme.

Comment l’UNICEF France lutte-t-elle contre la violence contre les enfants ?

Pour faire face à la violence contre les enfants, l’UNICEF France agit sur plusieurs fronts :

  • Lancement de campagnes de sensibilisation pour les enfants et les adolescents pour les informer de l’existence du 119, notamment via les réseaux sociaux ;
  • Mise en place de cellules d’aide dédiées aux enfants victimes de violences en partenariat avec les gouvernements, les entreprises et la société civile ;
  • Plaidoyer institutionnel pour améliorer l’accès des enfants à un système judiciaire adapté pour eux partout dans le monde ;
  • Prise en compte des besoins en restant à l’écoute des enfants et de leurs familles.

En plus de ces actions à long terme, l’UNICEF France est sur tous les fronts en cas de crise humanitaire. Les enfants sont souvent les premières victimes des conflits. L’UNICEF est le plus souvent chef de file pour la coordination de la conduite de programmes de protection et de prévention contre les violences. Rassembler les familles séparées, libérer les enfants, prévenir les violences sexuelles et signaler les violations graves des droits de l’enfance sont autant d’actions concrètes menées par l’UNICEF France.

À votre tour, faites un don et aidez l’UNICEF France à empêcher les vies de ces enfants d’être brisées par la maltraitance infantile.

Comment signaler une maltraitance faite à un enfant ?

En France, si vous avez des suspicions de maltraitance chez l’enfant, vous devez agir rapidement.

Appeler le 119

Pour dénoncer d’éventuelles victimes de violences ou comportements négligents, le 119 est un numéro gratuit en France et dans les DOM. Il est accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Qui peut et doit effectuer un signalement ?

Tout enfant victime de violence peut appeler le 119. Tout enfant ou adulte soupçonnant un cas de maltraitance infantile se doit d’appeler. Il n’est pas nécessaire de disposer de preuves avérées.

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